Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Écrasement d'avion aux Îles : tout est ramassé avant d'envoyer la carcasse à Ottawa

Écrasement d'avion aux Îles : tout est ramassé avant d'envoyer la carcasse à Ottawa
David Noel/The Canadian Press via AP

Le personnel du Bureau de la sécurité des transports (BST) procède aujourd'hui (samedi) au déplacement du fuselage de l'avion qui s'est écrasé mardi, aux Îles-de-la-Madeleine. Tout est ramassé avant d'expédier la carcasse de l'avion au laboratoire du BST à Ottawa.

Un texte de Brigitte Dubé

L'accident a coûté la vie à l'ex-ministre et journaliste Jean Lapierre et à quatre autres membres de sa famille, ainsi qu'à deux pilotes d'avion.

Des travailleurs s'affairent à vider le réservoir de kérosène, déformé sous la force de l'impact, et à nettoyer le terrain. Des enquêteurs du BST ramassent des effets personnels, des valises, des vêtements, etc.

Le train d'atterrissage qui se trouvait à près de 80 mètres de la carcasse a été placé dans une boîte pour expédition.

On veut récupérer le GPS, ce qui, espère-t-on, permettra de comprendre ce qui s'est passé, de savoir si le givre a pu jouer un rôle dans l'accident.

Un peu de soulagement pour les Madelinots

La disparition de l'appareil apportera un peu de soulagement aux Madelinots. Le maire, Jonathan Lapierre, explique que ce désolant spectacle est devenu insupportable.

«Émotivement, collectivement et socialement, c'est extrêmement difficile de continuer de vivre, de travailler, avec une telle image dans notre paysage.»

- Jonathan Lapierre, maire des Îles-de-la-Madeleine

Les funérailles des six membres de la famille Lapierre, avec le père qui était décédé juste avant le drame, auront lieu vendredi prochain à Bassin, le village natal de Jean Lapierre.

Selon le curé Réjean Coulombe, les Madelinots font preuve d'une immense solidarité.

«Les Madelinots sont résilients. Vivant isolés, surtout l'hiver, ils sont habitués de s'entraider. On n'avait pas le choix de s'organiser parce qu'il fallait vivre. Ça a développé une grande force naturelle.»

- Réjean Coulombe, curé des Îles-de-la-Madeleine

En développement

D'après les informations de Pascal Poinlane

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.