« Le risque de prendre la mauvaise décision est à peu près 20 % plus grand chez les gens qui textent en marchant, comparativement à ceux qui ne font que marcher », souligne François Courtemanche, chercheur au Tech3Lab de HEC Montréal. Aux États-Unis, cette réalité incite des États comme le New Jersey à envisager d'interdire l'usage du téléphone en marchant sur la voie publique. Il pourrait y avoir des amendes de 50 $, et même des peines d'emprisonnement de 15 jours.
Une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de l'Ohio montre qu'en 2010, plus de 1500 piétons sont entrés aux urgences américaines pour des blessures reliées à l'usage du cellulaire en marchant. C'est cinq fois plus qu'en 2005. Au Québec, entre 2011 et 2013, 27 piétons ont été blessés, dont 5 gravement.