La police parisienne a évacué mercredi près d'un millier de migrants qui habitaient un camp improvisé près de la station de métro Stalingrad.
L'opération s'est déroulée dans le calme. Les responsables ont offert aux migrants un abri temporaire et de l'aide pour déposer une demande d'asile, selon le ministère de l'Intérieur.
Les réfugiés provenaient apparemment de l'Érythrée, de l'Éthiopie, du Soudan et de l'Afghanistan. Ils avaient trouvé refuge sous un pont ferroviaire depuis plusieurs semaines.
Le secteur a vu naître au fil des ans plusieurs camps de réfugiés qui sont périodiquement démantelés.
Pendant ce temps, l'amélioration des conditions climatiques semble inciter les migrants à prendre la mer pour tenter de rejoindre la Grèce depuis la Turquie. Des données dévoilées par le gouvernement grec démontrent que 766 personnes sont arrivées sur les îles de Lesbos, Samos, Chios et Kos pendant la période de 24 heures qui s'est terminée mercredi matin, soit environ trois fois plus qu'au cours des jours précédents.
La Garde côtière turque a secouru des dizaines de personnes, principalement des migrants syriens, qui tentaient de se rendre en Grèce à bord d'un canot pneumatique.
Au large des côtes de la Libye, un navire militaire allemand a secouru mardi des dizaines de personnes qui avaient quitté le nord de l'Afrique pour rallier les îles du sud de l'Italie.