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Théâtre La Licorne: Denis Bernard songe à passer le flambeau (ENTREVUE)

Théâtre La Licorne: Denis Bernard songe à passer le flambeau (ENTREVUE)
Paméla Lajeunesse

Directeur artistique et général du Théâtre La Licorne depuis sept ans, Denis Bernard commence à songer doucement au jour où il quittera ses fonctions. Le comédien demeure en poste en vue de la prochaine saison, et probablement lors de la suivante aussi, mais ne cache pas qu’une réflexion en ce sens a été entamée. Il est toutefois loin d’avoir déjà fixé sa date de départ.

«Je me suis donné des objectifs, a-t-il expliqué, rencontré lors d’un rassemblement de comédiens de Yamaska et de gens du public, à l’occasion de la fin du téléroman, jeudi dernier. Je vais voir avec le temps. Mais je ne crois pas qu’un directeur artistique doive rester trop longtemps à la tête d’un théâtre. À un moment donné, il faut savoir passer le flambeau à quelqu’un d’autre.»

«Mais je ne suis pas rendu là, s’est empressé d’ajouter Denis Bernard. Je serai là à l’automne… Et pour encore un bon bout!»

Chanceux

D’ailleurs, Denis Bernard n’est pas peu fier de «son» théâtre, toujours achalandé et régulièrement encensé un peu partout pour la qualité de ses créations.

«Ce sont des pièces contemporaines, modernes, qui trouvent toujours un écho dans la vie du public, a noté l’artiste. Le spectateur n’assiste pas à une grand-messe, quand il vient chez nous, mais à une pièce qui propose des enjeux de société, dans lesquels il se reconnaît. Le public est souvent aux prises avec les mêmes problèmes que ceux soulevés sur scène, et devient partie prenante du projet.»

À cet égard, Denis Bernard cite Fredy, une mise en scène de Marc Beaupré qui tenait l’affiche à La Licorne jusqu’à samedi dernier, et qui décortiquait l’affaire Fredy Villanueva.

«C’est un théâtre très ancré, qui nous amène un public jeune, qui a envie d’entendre des choses comme ça. Un théâtre qui a une résonnance chez le spectateur, qui l’ébranle, qui peut brasser, shaker, mais toujours dans le respect. Un théâtre d’intimité, puisque les salles sont petites. Le public est toujours proche des acteurs. Et c’est aussi divertissant.

À La Licorne, quand tu viens chez nous, tu brailles, tu ris à t’en tenir les côtes, tu es secoué. Ça fait partie de la game. Je suis le gars le plus chanceux du monde de pouvoir diriger ce théâtre-là!», s’est enthousiasmé Denis Bernard, qui ne chôme pas non plus à titre de comédien. Ce dernier interprétera notamment des rôles dans la nouveauté de Stéphane Bourguignon, Fatale Station, destinée à l’Extra Tou.tv, ainsi que dans une fiction qui n’a pas encore été annoncée, mais dont les détails devraient être dévoilés sous peu.

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