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Les films à l'affiche dès le 25 mars 2016 (VIDÉO/PHOTOS)

Quoi voir au cinéma cette semaine? (VIDÉO/PHOTOS)

Sortie au cinéma prévue? Découvrez les films à l'affiche cette semaine!

Le Huffington Post Québec et Mediafilm.ca vous présentent les films qui prennent l'affiche cette semaine au Québec:

MONDE INFERNAL - LA GUERRE DU SANG

Films de la semaine

Batman vs Superman - L'aube de la justice

États-Unis. 2016. 153 min.

Science-fiction de Zack Snyder avec Ben Affleck, Henry Cavill, Jesse Eisenberg, Gal Gadot, Amy Adams, Jeremy Irons, Jason Momoa, Diane Lane.

Dix-huit mois après la confrontation apocalyptique entre Superman et le Général Zod, plusieurs commencent à se demander si les pouvoirs illimités du fils de Krypton ne représentent pas une menace pour l'humanité. Parmi eux, Bruce Wayne, qui en vient à croire que Batman est désormais le seul à pouvoir protéger la population de cet extraterrestre, vu comme un Messie par les uns et dénoncé comme un faux Dieu par les autres. Mais alors que les crises internationales se multiplient, et que les chemins de Clark Kent et de Bruce Wayne commencent à se croiser, un jeune industriel du nom de Lex Luthor décide de forcer une confrontation entre le justicier de Gotham City et le superhéros de Metropolis. Et cela, alors même qu'un nouveau péril menace l'avenir du monde.

Conçue comme la réponse de l'axe Warner-DC Comics aux Avengers du tandem Disney-Marvel, cette production titanesque est handicapée par un récit superficiel et éparpillé. Zack Snyder (le supérieur MAN OF STEEL) semble si occupé à présenter de nouveaux personnages et événements nécessaires à l'avenir de la franchise, qu'il en oublie de véritablement commencer son film.

Eye in the Sky

Grande-Bretagne. 2015. 102 min.

Thriller de Gavin Hood avec Aaron Paul, Helen Mirren, Alan Rickman, Iain Glen, Barkhad Abdi, Jeremy Northam.

Après six années de traque, les services secrets britanniques parviennent enfin à repérer Aisha Al Hady, une ressortissante qui a joint en Somalie le groupe armé Al Shabab. L'opération Cobra, visant à organiser sa capture dans son repaire à Nairobi, est aussitôt déployée. Découvrant au moyen d'une webcam qu'Al Hady s'apprête dans les prochaines minutes à envoyer deux kamikazes en mission, la colonelle Katherine Powell réclame que la cible soit abattue par un drone américain téléguidé depuis le désert du Nevada, et mis à sa disposition en cas de besoin. Le changement de stratégie divise les hauts dirigeants britanniques, réunis en cellule de crise à Londres par le lieutenant-général Frank Benson. Au terme de débats et consultations en haut lieu, le feu vert est enfin donné. Mais le soldat américain Steve Watts, chargé de déclencher le missile, aperçoit sur son image une enfant installée pour vendre du pain, juste devant le mur d'enceinte...

EYE IN THE SKY fonde son suspense sur un dilemme moral et éthique opposant enjeux géopolitiques et pression militaire, pour ensuite, fatalement, trancher le noeud gordien. Certes, l'exercice possède quelque chose de fabriqué et de théâtral. Mais le film impose sa puissance par un travail de mise en scène et de montage comprimé d'une redoutable efficacité.

Le Homard

Irlande. 2015. 118 min.

Science-fiction de Yorgos Lanthimos avec Colin Farrell, Rachel Weisz, Léa Seydoux, John C. Reilly, Olivia Colman, Ben Whishaw, Ariane Labed, Angeliki Papoulia, Ashley Jensen.

Dans une société du futur, David, architecte apathique et triste, apprend que sa femme le quitte. Comme le veut le règlement, il doit aussitôt se rendre dans un hôtel, où il a 45 jours pour trouver l'âme soeur, à défaut de quoi il sera transformé en animal de son choix. Pour lui, ce sera le homard. Rigoureusement organisées, les journées à l'hôtel sont rythmées par les séances de chasses aux Solitaires, des célibataires ayant réussi à s'enfuir pour se réfugier dans les bois voisins. Chaque Solitaire capturé ajoute une journée de séjour à l'hôtel. Ce ne sera toutefois d'aucune utilité pour David. Après avoir tué une célibataire récalcitrante qui menaçait de le dénoncer, l'architecte s'évade et rejoint le groupe des Solitaires. Il découvre alors avec dépit que ces derniers vivent également selon des règles très strictes, interdisant tout rapprochement entre eux.

Pour son premier film en anglais, le Grec Yorgos Lanthimos (CANINE) formule une réjouissante satire sociale, à partir d'un thème récurrent des récits dystopiques. Entre la cruauté d'un Lars Von Trier et la fantaisie d'un Wes Anderson, THE LOBSTER perd toutefois de son tonus au dernier tiers. Minimaliste, tout en retenue, l'interprétation est fort efficace.

Le mariage de l'année 2

États-Unis. 2016. 94 min.

Comédie sentimentale de Kirk Jones avec Nia Vardalos, Michael Constantine, Elena Kampouris, John Corbett, Lainie Kazan, Andrea Martin, Louis Mandylor, Gia Carides.

Toula Portokalos sent que son mari Ian s'éloigne d'elle. Et ce, au moment où leur fille Paris menace de quitter Chicago pour aller étudier à New York, afin d'échapper aux membres de son envahissante famille élargie. Pour compliquer davantage les choses, Toula apprend qu'en raison d'une erreur administrative, ses parents n'ont jamais été officiellement mariés. Aux yeux de son père Gus, la situation peut se régler par une simple formalité. Mais pour sa mère Maria, traitée en bonniche par ce vieux ronchon depuis plus de cinquante ans, une demande en mariage digne de ce nom et une noce en bonne et due forme s'imposent. Une cérémonie que toute la famille Portokalos s'empresse d'organiser, avec l'enthousiasme qui la caractérise. Au cours des préparatifs, Toula entreprend de reconquérir Ian, pendant que Paris prend son courage à deux mains et demande au garçon dont elle est secrètement amoureuse de l'accompagner au bal des finissants.

Quatorze ans après le succès-surprise de MY BIG FAT GREEK WEDDING, la Canadienne Nia Vardalos a écrit une suite certes enjouée, mais dépourvue de fraîcheur et de réelle originalité. Les enjeux dramatiques, bien que nombreux, sont résolus de manière expéditive et la réalisation, purement fonctionnelle, rappelle l'esthétique des sitcoms.

Mobile étoile

Canada. 2016. 119 min.

Drame musical de Raphaël Nadjari avec Géraldine Pailhas, Luc Picard, Éléonore Lagacé, Felicia Shulman, Alexandre Sheasby, Raymond Cloutier, Paul Kunigis, Marcel Sabourin, Dorothée Berryman, Natalie Choquette.

À Montréal, Hannah Hermann, cantatrice d'origine française, dirige avec son mari, le pianiste Daniel Dussault, un ensemble spécialisé dans le chant sacré. David, leur fils adolescent, y joue du violon, aux côtés d'Etha, professeure de danse, et de Liliane, épouse d'un passionné des arts qui appuie financièrement le petit groupe. Quand cette dernière annonce son départ à la retraite, elle est remplacée par Abigail, jeune chanteuse au talent prometteur. Mais en voulant moderniser la manière d'interpréter un des chants, celle-ci crée un conflit avec le puriste Samuel Badaszc, l'ex-professeur et amant de Hannah, rentré de France avec une version restaurée de la partition de "Mobile étoile", une oeuvre très rare du célèbre compositeur Simon-Charles Bloch.

Le réalisateur d'AVANIM a tourné au Québec et en France cet hommage sincère à une forme d'art méconnue, mais force est de constater qu'il n'a pas eu les moyens de ses ambitions. Sa réalisation apparaît maladroite, son récit anecdotique manque d'enjeux dramatiques forts, les numéros musicaux émeuvent rarement et l'interprétation est très inégale.

Le rang du lion

Canada. 2015. 78 min.

Drame psychologique de Stéphan Beaudoin avec Frédéric Lemay, Sébastien Delorme, Geneviève Bédard, Étienne Pilon, Katrine Duhaime, Catherine-Audrey Lachapelle, Marie-Chantal Nadeau, Émile Schneider, Félix-Antoine Boutin.

Depuis un mois, Alex file le parfait amour avec Jade, qui l'invite à passer quelques jours à la campagne avec des amis. Dans une maison ancestrale perdue en pleine nature, il sympathise avec le groupe, composé de deux jeunes femmes et de trois hommes, dont le cousin de Jade, tous dans la vingtaine comme lui. Alex fait également la connaissance de Gabriel, le propriétaire des lieux, un ex-prof de philosophie passionné de l'oeuvre de Nietzsche. Très vite, le nouveau venu réalise que le charismatique enseignant agit comme un gourou, clamant que sa demeure est un "laboratoire du vrai", où il n'y a ni artifices, ni préjugés, ni tabous, ni morale. Grâce à des sessions de groupe ou individuelle, Gabriel prétend permettre à chacun de trouver sa vérité. Mais ses méthodes, qui n'excluent pas une certaine violence physique et psychologique, dérangent Alex, lui-même en réflexion depuis qu'il a abandonné ses études en finances.

Loin d'être une dénonciation frontale des sectes, LE RANG DU LION formule une réflexion intéressante mais modeste, sur la manipulation, la domination et la soumission. Malgré une baisse de régime à mi-parcours, le climat demeure anxiogène, sans effets racoleurs. La réussite du film doit beaucoup à l'interprétation glaçante de Sébastien Delorme.

Seconde Chance

Danemark. 2014. 102 min.

Drame de Susanne Bier avec Nikolaj Coster-Waldau, Maria Bonnevie, Ulrich Thomsen, May Andersen, Nikolaj Lie Kaas, Thomas Bo Larsen, Molly Blixt Egelind.

Réveillée en pleine nuit, Anna découvre son bébé inanimé, de toute évidence victime du syndrome de la mort subite du nourrisson. Les cris de désespoir de la mère au foyer, qui refuse qu'on appelle les secours, poussent son mari Andreas, détective de police, dans ses derniers retranchements. Profitant de la nuit, celui-ci quitte la maison pour aller échanger en catimini son enfant mort contre celui, du même âge et bien vivant, de Tristan, junkie violent chez qui il avait fait une perquisition quelques jours plus tôt. De retour chez lui, Andreas dépose le petit Sofus dans les bras d'Anna. Mais celle-ci hésite à entrer dans le jeu et sombre davantage dans la dépression. Pendant ce temps, Andreas attend de voir ce que Tristan et Sanne, sa conjointe qu'il bat comme plâtre, feront du bébé mort.

Ce nouvel opus de la Danoise Susanne Bier (APRÈS LA NOCE) engage le spectateur dans une intrigue moralement douteuse mais socialement acceptable, pour ensuite retourner la proposition à coups de développements tirés par les cheveux. Cela dit, le film réserve quelques bons instants de suspense, et la réalisation nerveuse ne manque pas de style.

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