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Attentats de Bruxelles: l'onde de choc n'a pas de frontières

Attentats de Bruxelles: l'onde de choc n'a pas de frontières

La Belgique est sous le choc après les attentats meurtriers qui ont frappé sa capitale. En plus de décréter un deuil national de trois jours, le gouvernement a rehaussé son niveau d'alerte à son échelon le plus élevé et déployé 225 militaires dans Bruxelles en appui aux gendarmes et à la police.

La Belgique est paralysée à la suite des attentats de Bruxelles. L'aéroport international de Bruxelles-Zaventem est fermé, tandis que les métros, les bus et les trains sont immobilisés dans la capitale.

L'aéroport international de Bruxelles-Zaventem, où ont eu lieu les premières explosions, demeurera fermé jusqu'à 6 h mercredi matin. Le vol Bruxelles-Montréal est l'un des nombreux vols annulés. La fermeture de l'aéroport a provoqué l'annulation ou la redirection de plus de 200 vols.

Les vols en direction de la capitale belge au moment des explosions ont été redirigés vers les aéroports de Charleroi, en Belgique, de Maastricht et d'Amsterdam, aux Pays-Bas. Cinq vols ont également été déroutés vers des aéroports français.

Les trains des Thalys – ceux effectuant les liaisons entre Paris-Bruxelles-Amsterdam et Cologne – sont immobilisés sur l'ensemble du territoire belge. Les trains Eurostar reliant Bruxelles à Londres sont également suspendus dans les deux directions, tandis que les trains qui étaient déjà en chemin ont été arrêtés à Lille.

Les autorités belges recommandent également à la population d'éviter tout déplacement. « Restez où vous vous trouvez » est le mot d'ordre relayé par le centre de crise belge à la population sur son compte Twitter.

Sécurité renforcée un peu partout en Europe

La France, l'Allemagne et les Pays-Bas ont renforcé les contrôles à leurs frontières avec la Belgique.

Les mesures de sécurité ont été resserrées dans la majorité des aéroports à travers l'Europe, notamment à Paris, Londres, Prague, Amsterdam, Francfort et Bucarest.

L'aéroport de Bruxelles relie la ville à 226 destinations à travers le monde. Il a accueilli près de 23,5 millions de passagers en 2015.

Au Royaume-Uni, la police britannique a intensifié sa présence « dans les endroits névralgiques [...] dont les transports, pour protéger la population ».

« À Londres, la Metropolitan Police a mobilisé des agents supplémentaires, qui effectueront des patrouilles très visibles à des endroits névralgiques de la capitale, y compris dans le réseau de transport », a précisé le chef de la section antiterroriste de la police britannique, Mark Rowley.

En France, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé le déploiement de 1600 policiers et gendarmes supplémentaires afin de rehausser la sécurité aux abords des infrastructures de transport et aux frontières.

« Nous sommes en guerre » et « face à cette guerre, il faut une mobilisation de tous les instants », a ajouté le premier ministre Manuel Valls au terme d'une rencontre d'urgence convoquée par le président français François Hollande.

Depuis Cuba où il achève une visite historique, le président américain Barack Obama a condamné des attaques « révoltantes ». « Les pensées et prières des Américains vont au peuple belge, et nous sommes tous solidaires pour combattre ces attaques contre des innocents », a-t-il affirmé.

Deux explosions ont retenti ce matin à l'aéroport international Bruxelles-Zaventem. Une autre déflagration s'est produite dans une rame de métro à la station Maalbeek. Les attentats auraient fait 34 morts et 198 blessés.

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Explosions à Bruxelles

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