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Marine Le Pen était attendue de pied ferme à Montréal lundi soir

Marine Le Pen attendue de pied ferme à Montréal lundi soir
French far-right Front National (FN)'s president and candidate for the regional elections in Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Marine le Pen looks at her phone during a press conference on October 2, 2015 in Calais, northern France. AFP PHOTO / PHILIPPE HUGUEN (Photo credit should read PHILIPPE HUGUEN/AFP/Getty Images)
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French far-right Front National (FN)'s president and candidate for the regional elections in Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Marine le Pen looks at her phone during a press conference on October 2, 2015 in Calais, northern France. AFP PHOTO / PHILIPPE HUGUEN (Photo credit should read PHILIPPE HUGUEN/AFP/Getty Images)

Des protestataires ont tenu à signifier à Marine Le Pen qu'elle était "persona non grata" au Québec, lundi soir, à Montréal.

Ils se sont donc rassemblés aux abords de l'hôtel Marriott Château Champlain dans le but d'offrir un bruyant comité d'accueil à la présidente du Front National (FN).

Très tôt dans la soirée, une rumeur circulait au sein du groupe composé d'environ 150 personnes voulant que la controversée politicienne avait choisi d'établir ses quartiers ailleurs.

Finalement, alors que la manifestation battait son plein, la direction de l'établissement a confirmé, par voie de communiqué, que Mme Le Pen n'était effectivement pas sur place et ce, pour "assurer un environnement sécure [sic] et confortable" à la clientèle.

La nouvelle n'a pas semblé démonter les gens présents au rassemblement.

Au contraire, ils ont redoublé d'ardeur en scandant des slogans contre l'élue française et antifascistes alors qu'une fanfare leur offrait une trame sonore plutôt festive.

Aloyse Muller s'était joint au groupe pour une raison bien particulière.

"Je voudrais inviter tous les Québécois à garder Marine Le Pen ici. Comme ça, quand je retournerai chez moi, je n'aurai plus à la voir", a-t-il mentionné mi-figue, mi raisin.

La concrétisation du rêve de ce Français d'origine serait visiblement un cauchemar pour Émile Duchesne, un jeune homme provenant du Lac-Saint-Jean.

"On n'a pas besoin de la haine envers les autres dans la vie. Je trouve que son discours n'a pas sa place (...) au Québec", a-t-il lancé sans ambages.

Une femme d'origine tunisienne, qui a préféré garder l'anonymat, a abondé dans le même sens que lui.

"Elle ne fait que propager des idées noires et racistes. Ici, on a une belle diversité et on ferait mieux de la conserver et de l'améliorer" a-t-elle soutenu.

De toute évidence, les propositions de Mme Le Pen donnent également de l'urticaire à Jade Sambrook.

"Je suis contre sa vision, contre sa politique, contre sa façon de faire, contre sa visite", a martelé ce Montréalais d'adoption né en Colombie-Britannique.

Au grand soulagement de M. Sambrook, le séjour de Marine Le Pen au Québec ne s'éternisera pas.

Elle doit plier bagages vendredi et il est d'ores et déja possible d'avancer que son séjour aura été riche en rebondissements.

Dans la Vieille Capitale, dimanche, des protestataires avaient momentanément perturbé l'une de ses sorties et bousculé certains de ses partisans.

En outre, de nombreux membres de la classe politique provinciale n'ont pas hésité une seconde à dire qu'ils ne rencontreraient certainement pas la présidente du FN.

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