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Deux sites canadiens s'ajoutent aux réserves de biosphère de l'UNESCO

Deux sites canadiens s'ajoutent aux réserves de biosphère de l'UNESCO
Flickr/mattcatpurple

Vingt nouveaux sites ont été ajoutés au Réseau mondial des réserves de biosphère de l'UNESCO, dont l'un en Alberta et l'autre dans les Territoires du Nord-Ouest, lors d'une réunion qui s'est déroulée les 18 et 19 mars à Lima au Pérou.

Beaucoup d'appelés pour peu d'élus : l'UNESCO distingue ses sites avec parcimonie. À l'issue d'une réunion du Conseil international de coordination du programme de l'UNESCO sur l'Homme et la biosphère, le nombre total de sites atteint 669, dont 16 transfrontaliers, répartis dans 120 pays. Dix extensions de réserves de biosphère ont également été approuvées.

  • Au Canada, le paysage morainique de Beaver Hills situé en Alberta a été retenu. Le site a été modelé par le retrait progressif des glaciers, il y a près de 12 000 ans, laissant apparaître des marécages, des lacs et des paysages rocheux caractéristiques de la zone boréale. Beaver Hills est aujourd'hui composé de paysages agricoles modifiés par l'homme, de forêts mixtes, de prairies et de zones humides.

Les 12 000 habitants qui peuplent cette région dotée d'un riche écosystème forestier vivent essentiellement de l'agriculture.

  • Également sélectionné par l'UNESCO : le parc de Tsa Tué au cœur des Territoires du Nord-Ouest qui est notamment réputé pour le Grand lac de l'Ours, dernier lac arctique vierge. La Taïga qui recouvre une bonne partie du site abrite une importante faune sauvage : bœuf musqué, élan commun ou encore caribous.

La seule communauté qui peuple cette zone est la communauté de Déline (littéralement « là où l'eau coule »). Elle compte environ 600 personnes, installées sur la rive occidentale du Grand lac, qui vivent de récolte et d'une activité touristique modérée.

Record de sites classés pour l'Espagne

En Europe, l'île de Man (Royaume-Uni) en mer d'Irlande, dont les fonds marins sont riches en biodiversité, fait désormais partie du réseau.

Deux nouveaux sites portugais, dont la zone du fleuve Tage, frontalière avec l'Espagne, qui comprend de nombreuses espèces menacées comme l'aigle impérial, l'aigle de Bonelli ou la cigogne noire ont été sélectionnés. Le Conseil a également choisi les Fajas de l'île de Sao Jorge, dans l'archipel portugais des Açores dont les falaises sont recouvertes de prairies, de tourbières et de broussailles.

Le Réseau mondial inclut aussi désormais les monts de Tlemcen en Algérie, le bassin hydrographique du Po en Italie ou encore la zone du Cèdre de l'Atlas au Maroc, qui concentre 75 % de la population de cet arbre majestueux.

En Amérique latine, l'île mexicaine de Cozumel, au large des côtes caribéennes au sud-est du pays, a été sélectionnée pour ses mangroves et ses écosystèmes marins et terrestres.

Et au Pérou, le Gran Pajaten, une région de hautes altitudes de la Cordillère centrale, qui abrite de nombreuses espèces endémiques comme le singe laineux à queue jaune, est désignée réserve de biosphère de l'UNESCO. Tout comme la zone de La Hotte au sud-est d'Haïti, dont la diversité biologique est exceptionnellement riche.

L'Espagne est le pays qui compte le plus grand nombre de réserves inscrites.

Le Programme de l'UNESCO sur l'Homme et la biosphère créé au début des années 1970 vise à améliorer les relations entre les habitants de la planète et leur environnement naturel, et veut favoriser un développement durable.

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