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Ces enfants syriens n'ont jamais connu autre chose que la guerre (PHOTOS)

Ces enfants syriens n'ont jamais connu autre chose que la guerre (PHOTOS)
Reuters

Un enfant syrien sur trois est né depuis que le conflit a débuté il y a cinq ans et a grandi de ce fait dans un contexte «de violence, de peur et de déracinement», selon un rapport de l'Unicef publié lundi, 5 ans après le début du conflit armé.

Quelque 3,7 millions d'enfants sont nés depuis le 15 mars 2011, date du début de la révolte qui a dégénéré en une guerre civile, selon ce rapport intitulé «Pas de place pour les enfants». Parmi ces enfants, 151 000 sont nés dans les pays d'accueil de réfugiés syriens, essentiellement le Liban, la Jordanie et la Turquie.

Au total, le conflit affecte aujourd'hui plus de 80 % des enfants syriens, soit 8,4 millions, qu'ils soient en Syrie ou exilés, selon l'agence de l'ONU pour l'enfance. «En Syrie, la violence est devenue monnaie courante, affectant logements, écoles, hôpitaux, cliniques, parcs, terrains de jeux et lieux de culte», déplore Peter Salama, son directeur régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Il estime à sept millions le nombre d'enfants vivant dans la pauvreté.

Le rapport recense par ailleurs 1500 «violations graves» perpétrées en 2015 contre des enfants syriens, dont 60 % ont été victimes «d'armes explosives utilisées dans des zones peuplées». Plus d'un tiers de ces enfants ont été tués à l'école ou alors qu'ils s'y rendaient.

Selon l'Unicef, les belligérants continuent de recruter des enfants à un âge de plus en plus bas. Au début du conflit, il s'agissait surtout de garçons entre 15 et 17 ans. «Cependant, depuis 2014, toutes les parties ont recruté des enfants à des âges beaucoup plus jeunes», indique le rapport. Plus de la moitié d'entre eux étaient ainsi âgés de moins de 15 ans en 2015. L'Unicef estime que 1,4 milliard de dollars de fonds sont nécessaires en 2016 pour aider les enfants à retrouver leur dignité et leur bien-être. Elle déplore toutefois n'avoir reçu que 6 % du financement requis.

Le 12 mars, quelques jours avant le cinquième anniversaire du conflit syrien, l'agence de presse Reuters s'est rendue dans une école située en zone rebelle, non loin d'Idleb. Elle y a rencontré des enfants âgés de 5 ans, qui n'ont rien connu d'autre que leur pays en guerre.

Parmi ces tous jeunes écoliers, 12 ont accepté de prendre la pose dans leur classe et devant leurs camarades pour un portrait photo. Découvrez ci-dessous la série de clichés :

Shahd Mahmoud Abdel Hafez
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Salem Abdel Razzak
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Sandas al-Mohamed
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Mohamed al-Bader
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Raneem Arafat
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Omar al-Haroush
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Razan Nader
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Wael al-Tawil
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Ghazal al-Hussein
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Yousef Madr al-Ajaj
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Shahd Mahmoud Abdel Hafez
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