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«Tout le monde en parle»: quelques moments croustillants (PHOTOS)

«Tout le monde en parle»: quelques moments croustillants (PHOTOS)

Le gros mandat de Pénélope et Stéphane, la franchise de Janette Bertrand, la ferveur de Christiane Taubira, l’attachante Rosalie Taillefer-Simard, le courage des mamans de Parents jusqu’au bout… Voici quelques moments croustillants qui ont retenu notre attention à Tout le monde en parle cette semaine.

Tout le monde en parle - 13 mars 2016

Bonne fête, Dany!

C’était l’anniversaire de Dany Turcotte, mercredi dernier, le 9 mars. Celui-ci a confié, en début d’émission, avoir reçu des «milliers de vœux» d’anniversaire en personne et via les réseaux sociaux. «On aurait dit que le pipeline de TransCanada était retourné vers chez moi, et que je recevais un déversement d’amour.»

Drôle de gala

Immense défi qui attend Pénélope McQuade et Stéphane Bellavance, qui animeront dimanche prochain le Gala du cinéma québécois, rebaptisé à la hâte dans la foulée de «l’affaire Jutra», le mois dernier. Oui, le sujet de la révélation des crimes commis par le défunt Claude Jutra sera abordé sur scène. «Je pense qu’on n’a pas le choix», a reconnu Pénélope McQuade. Le tandem dit avoir été bouleversé par la controverse («Je suis papa de deux petits garçons. Nécessairement, ça m’a viré à l’envers», a avoué Stéphane Bellavance), mais a remarqué qu’une solidarité unissait la colonie artistique en ces moments délicats. «Le milieu se tient. Tout le monde a été très secoué», a avancé Pénélope, qui estime par ailleurs qu’il n’est pas temps, actuellement, de penser à l’œuvre de Claude Jutra, mais plutôt de montrer de l’empathie envers les victimes.

Le titre idéal

Dès le 4 avril prochain, Pénélope McQuade animera une version revampée de son talk-show estival radio-canadien, qui s’intitulera Les échangistes. Selon l’animatrice, c’est là le titre qui définit le mieux le nouveau concept, où se relaieront chaque jour différents collaborateurs. Or, toute l’équipe, dont le producteur Éric Salvail, s’est adonnée à plusieurs séances de remue-méninges pour en arriver à cette appellation. Semble-t-il qu’un concours avait même été organisé pour décider de cet enjeu important! Quelques titres qui ont été suggérés? Avec pas d’filtre, Neuf heures pile et Jamais trop tard, entre autres.

«TDAH de la vie»

On a annoncé dimanche que Pénélope McQuade lancera en avril un livre de photos, «J’aime», un ouvrage divisé en huit chapitres (J’aime… manger, J’aime… dormir, etc.), dans lesquels la communicatrice détaillera quelques-uns de ses coups de cœur. «Je suis une TDAH de la vie, a exposé Pénélope, pour illustrer comment elle effectue ses découvertes. Dans le sens où, quand je sors de chez nous, je rencontre quelqu’un et je le suis. Quand je vois un endroit, j’y entre, etc.» On en apprendra notamment plus, dans le bouquin, sur sa relation amour-haine avec le sommeil, qu’elle combat à l’aide d’applications spécialisées.

Pénélope veut savoir

«Mon Dieu que je suis mal à l’aise», a crâné Stéphane Bellavance, lorsque Pénélope McQuade a interrogé Janette Bertrand sur la vie sexuelle à 91 ans. Venue promouvoir son nouveau livre, «La vieillesse par une vraie vieille», la dame a souligné que, souvent, l’obsession de la performance joue des tours aux hommes au lit, à mesure qu’ils avancent en âge.

Quand on a présenté un extrait du film «Big Red», de 1962, où une très jeune Janette Bertrand s’exprimait dans un anglais très respectable, Guy A. Lepage lui a demandé si elle avait un jour aspiré à une carrière internationale. Ce ne fut pas le cas. «Moi, je suis une petite Québécoise et je suis bien contente dans mon petit lac».

Invitée à s’expliquer sur ses propos d’il y a deux ans, dans la foulée du débat sur la Charte des valeurs québécoises, lorsqu’elle disait haut et fort craindre la menace intégriste, en se basant sur un incident imaginaire qui aurait pu survenir dans la piscine de son immeuble, Janette a persisté et signé. «Ça tellement été grossi, s’est-elle désolée. Je n’en revenais pas de la mauvaise foi! (…) La vie a prouvé que la menace intégriste était là, peut-être pour rester (…) Je ne suis pas raciste (…) Je me demande encore ce que j’ai dit de mal…»

Enfin, Janette Bertrand, comme on pouvait s’y attendre, s’autoproclame haut et fort féministe. «Oui, je suis une vieille féministe, et je l’ai été dès ma jeunesse, parce que je suis pour l’égalité entre les hommes et les femmes. Ça m’énerve, les femmes qui disent qu’elles ne sont pas féministes. Ça m’achale, t’as pas idée!» Pénélope McQuade a attrapé la balle au bond en précisant que, dans ses divers emplois, elle s’était fait souvent refuser le même salaire que ses collègues masculins, quand on ne lui avait pas carrément ri au nez.

Tout pour la jeunesse

L’ancienne ministre de la Justice française, Christiaane Taubira, tient un discours inspirant, dans lequel la jeunesse occupe une place primordiale. La dame a démissionné de ses fonctions le 27 janvier dernier, en désaccord avec le projet de loi qui vise à retirer la nationalité française aux Français qui possèdent une double nationalité et qui sont accusés de terrorisme. Elle a parlé des «opportunités colossales, mais chargées de périls et de risques» qui attendent les prochaines générations, affirmant néanmoins être toujours pleine d’espoir : «Je ne veux pas accepter cette idée d’une jeunesse perdue (…) qui aimerait plus la mort que la vie». Sa théorie, voulant que le racisme ait été «inventé» pour justifier l’esclavagisme, pendant quatre siècles et demi, est intéressante. «Ça été produit à partir du moment où l’esclavagisme a pris de l’ampleur (…) La dignité humaine est inaliénable. L’être humain ne peut pas être une marchandise!»

Se portera-t-elle candidate à la présidence de la France en 2017? Christiane Taubira a contourné la question, évoquant le climat de grande confusion qui règne chez elle et dans le monde actuellement. «Je ne vois pas les choses de cette façon (…) En ce moment, les personnes qui parlent le plus fort n’ont pas d’idées, pas de générosité, pas de lucidité (…) Je ne raisonne pas en quel poste je vais occuper, mais en quel combat j’aurai à livrer.»

René et Marie-Josée, en toute intimité

Première entrevue en duo pour René Simard et Rosalie Taillefer-Simard, qui a donné lieu à de nombreux fous rires. L’attachante jeune femme, bachelière en arts visuels, boursière en danse, qu’on avait aussi vu se trémousser au Match des étoiles avec sa maman, Marie-Josée Taillefer, et qui s’exprime avec une grande vivacité, malgré sa surdité, dansera avec son père dans le nouveau spectacle de celui-ci, dont la tournée démarrera en avril. René Simard, qui éprouvait un brin de nostalgie lorsqu’il était producteur au contenu d’Un air de famille, en se disant qu’il ne vivrait jamais le bonheur de chanter avec l’un de ses enfants, voit ainsi l’un de ses rêves se réaliser. «La vie est truffée de surprises», a-t-il glissé.

Afin d’enseigner l’autonomie et la débrouillardise à leurs deux enfants malentendants, René Simard et Marie-Josée Taillefer avaient pris l’habitude, lorsque ces derniers étaient petits, de leur donner de minuscules poussées dans une marche d’escalier, et de leur enseigner les sons, avant qu’ils ne se fassent installer leurs implants cochléaires.

La victimisation et l’apitoiement n’ont jamais été préconisés chez les Simard-Taillefer. «La surdité, à prime abord, on s’en est fait une amie. On en rit», a relevé René Simard, en s’amusant du fait que la condition de sa fille et de son garçon leur laisse davantage d’intimité, à son épouse et lui, le soir venu. «C’est pas juste plate, avoir des enfants sourds!», a-t-il blagué. «Merci de nous rectifier le fait que vous avez une vie sexuelle», a répliqué Pénélope McQuade.

Barrette badine

Gaétan Barrette ne s’est probablement pas fait d’amis chez les défenseurs de Diane Lamarre. Accusé d’intimidation par sa vis-à-vis du Parti québécois, le Ministre de la santé n’a pas semblé particulièrement contrit et a affiché pendant une longue partie de l’entretien un sourire que d’aucuns pourraient qualifier d’arrogant. Dans les derniers jours, Gaétan Barrette a taxé Diane Lamarre, députée péquiste et porte-parole de l’opposition en matière de santé et d’accessibilité aux soins, d’être un «conflit d’intérêts permanent», en soutenant qu’elle était à l’origine d’un scandale de ristournes lorsqu’elle était présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec, en 2010. Il lui a aussi adressé des quolibets comme «architecte du néant», «ignorante» et «épileptique».

«La virulence, c’est la marque de commerce de la vie parlementaire», a allégué Gaétan Barrette pour justifier ses propos. «Dans la vie parlementaire, il y a une joute (…) Quand on est en politique, on le vit bien ou on le vit mal», a-t-il ajouté, faisant état d’un «sport extrême». «Il y a beaucoup d’autres parlementaires qui ont une attitude beaucoup plus respectueuse», a riposté Diane Lamarre, maintenant que son adversaire a «dépassé les limites». Madame Lamarre a martelé n’avoir jamais reçu d’excuses de la part de Monsieur Barrette, et même si Guy A.Lepage et les autres invités sur le plateau auraient bien voulu entendre le mot magique devant les caméras, Barrette a refusé de faire amende honorable. «Je me sens comme chez nous, quand les enfants se chicanent à table», s’est interposé Stéphane Bellavance.

Le mot de la fin de cet échange enflammé est revenu à Diane Lamarre, qui, à peine sa dernière phrase prononcée, a été acclamée chaudement par la foule : «Je considère sincèrement que la sortie du ministre, hier, et à certaines autres occasions, ça correspond à de l’intimidation. Maintenant, je ne me laisse pas intimider J’ai fait de l’aide humanitaire, j’ai eu plusieurs autres expériences dans ma vie, coriaces. Mais quand on demande à avoir plus de femmes en politique, je pense que ce genre d’expériences, auxquelles j’ai été exposée, est un dissuasif très, très important. On peut faire toutes sortes de campagnes de publicité, mais quand on est exposé à du salissage comme j’ai eu cette semaine, c’est sûr que ça ne donne pas le goût aux femmes. Parce que ce n’est pas la façon dont les femmes veulent faire de la politique. On peut très bien avoir un très bon argumentaire bien structuré et ne pas s’éclabousser de la sorte».

Courageuses mamans

«À bout de souffle et au bord du gouffre», ainsi que l’a décrit Guy A. Lepage, voilà comment se sentent les mamans d’enfants lourdement handicapés, qui reçoivent un soutien financier nettement insuffisant, d’environ 4000 $ par année, de la part du gouvernement, pour prendre soin de leur bambin. Marie Cayer, Geneviève Dion et Marilyne Picard, du mouvement Parents jusqu’au bout, toutes trois aux prises avec ces difficultés, ont eu la chance de confronter Gaétan Barrette en personne pour lui soumettre leurs revendications. Elles aimeraient être considérées au même titre que les familles d’accueil de proximité (membres de la famille qui prennent l’enfant en charge lorsque les parents deviennent inaptes) et ainsi recevoir entre 24 000 et 38 000$ par année, selon la lourdeur du handicap. «Ce serait donc simple, on est environ 2000 familles au Québec», a insisté Geneviève Dion.

«Au moment où on se parle, votre situation a notre attention, et on va arriver avec une proposition», a répondu Gaétan Barrette, en début d’entrevue, aux doléances de Marie Cayer, Geneviève Dion et Marilyne Picard, avant de leur promettre, un peu plus tard, une rencontre en bonne et due forme. «Quand vous imposez des coupures et donnez des augmentations de salaires aux médecins, ça enlève une séance de physiothérapie par semaine à mon fils (…). Quand vous avez dit que vous augmentiez de 11 % les services à domicile, cette même semaine, moi j’ai reçu un message de mon CLSC, qui me coupait mes services de 20 %», a balancé Marie Cayer, en regardant Gaétan Barrette dans les yeux, pour plaider sa cause.

Marilyne Picard, de son côté, envisage de placer sa petite Dylane en institution pour pallier à son manque de ressources monétaires. «On n’a pas 100 millions de choix. Je l’adore, ma cocotte, mais elle coûte 160 $ en médicaments par mois. Ça, c’est la partie pas couverte par le gouvernement. Quand elle prend l’ambulance, c’est 217,75 $ à chaque fois; elle l’a déjà pris trois fois dans le même mois. Ce sont des coûts exorbitants. Et on ne parle même pas des coûts des thérapies spécialisées qu’on peut ajouter. C’est vraiment du cas par cas. Les hospitalisations sont gratuites, sauf que ça coûte des stationnements. Ce sont des petits frais qui s’ajoutent, qui font en sorte qu’on n’a plus notre salaire en tant que mère. Et on a des dépenses supplémentaires d’environ 10 000$ par année. On ne peut plus y arriver…»

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