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Prix Écrans canadiens: le film «Room» domine la soirée (PHOTOS)

Prix Écrans canadiens: le film «Room» domine la soirée (PHOTOS)

Annoncé comme le grand favori avec ses 11 nominations, le long métrage Room a confirmé les prévisions en remportant 9 statuettes lors de la troisième édition du gala des prix Écrans canadiens qui s’est déroulé dimanche soir au Sony Center de Toronto.

Outre les trois prix prestigieux (film, réalisation, scénario original), Room s’est également distingué dans les catégories interprétations. Après l’Oscar et le Golden Globes, l’actrice Brie Larson, qui n’était toutefois pas présente pendant le gala, a remporté la récompense canadienne.

Le jeune Jacob Tremblay originaire de Vancouver est quant à lui reparti avec les mêmes honneurs. D’autres prix se sont ajoutés pour le thriller de Lenny Abrahamson, dont ceux du scénario adapté, du second rôle, des maquillages et du montage.

Adapté du roman d'Emma Donoghue qui signe également le scénario, Room de Lenny Abrahamson, est un huis clos puissant mettant en scène une mère et son fils enfermés dans une chambre duquel ils ne peuvent s’échapper. Acclamée par la critique internationale, cette coproduction irlando-canadienne a fait le tour du monde.

Animée par le décontracté acteur et humoriste Norm Macdonald, la soirée s’est déroulée sans accrocs et dans une certaine bonne humeur, très loin des scandales qui ont émaillé d’autres cérémonies comme celle par exemple des Oscars.

L’animateur a d’ailleurs critiqué à la blague le nom des Écrans canadiens qu’il trouve plutôt ennuyant. Il a suggéré de rebaptiser le tout par les prix «Candy» en l’honneur du comédien ontarien John Candy mort prématurément en 1994.

Parions que Norm MacDonald n’a pas entendu parler du scandale sur Claude Jutra qui vient tout juste de secouer le Québec. Mais l’idée de MacDonald a séduit puisque le terme Candys a été repris dans les discours des lauréats et des présentateurs tout au long de la soirée qui a réuni plusieurs vedettes canadiennes aux carrières internationales comme Donald Sutherland, Christopher Plummer, Catherine O'Hara ou Jay Baruchel.

L’hommage rendu à l’humoriste Martin Short a été l’occasion d’une franche rigolade et quelques clins d’œil sur la politique américaine. Actualité oblige, il s’est d’ailleurs moqué des frasques de Donald Trump. En conférence de presse, il a précisé qu’il ne voyait pas le candidat républicain gagner les élections présidentielles en novembre prochain.

Et les Québécois?

Malgré une présence record durant cette édition des Écrans canadiens, les Québécois n’ont pas particulièrement brillés. Hormis deux prix techniques pour la coproduction Brooklyn, la plupart (Corbo, Félix et Meira, Guibord s'en va-t-en guerre et Les Démons) sont tous repartis bredouilles. Même chose pour Les Êtres chers de la cinéaste Anne Émond qui n’a pas concrétisé ses sept nominations.

Côté télévision, seules les séries anglophones sont sur les listes. Ce sont les prix Gémeaux qui récompensent les productions québécoises. Mais l'adaptation en langue anglaise de la série 19-2 a fait belle figure en gagnant le prix de la meilleure série dramatique.

Rappelons que les prix Écrans canadiens (Canadian Screen Awards) sont nés de la fusion des prix Genie (cinéma) et des Gemini (télévision). La soirée est organisée annuellement par l'Académie canadienne du cinéma et de la télévision afin de récompenser les meilleurs films et séries du pays.

Le tapis rouge du gala des prix Écrans canadiens

Le tapis rouge du gala des prix Écrans canadiens

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