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Ces 3 villes ontariennes qui ne veulent pas changer d'heure

Ces 3 villes qui ne veulent pas changer d'heure
Tiny Little Clock
saraidasilva via Getty Images
Tiny Little Clock

Les résidents de Pickle Lake, d'Atikokan et de New Osnaburgh ont pu dormir une heure de plus que les autres Ontariens la nuit dernière. Ces trois municipalités du nord-ouest de la province n'avancent pas l'heure pour des raisons historiques. Elles se mettent à l'heure de Toronto l'hiver et à l'heure de Winnipeg l'été.

Un texte de Stéphany Laperrière

Eugène Nolet habite Pickle Lake depuis 23 ans, et il n'a jamais changé d'heure.

Il raconte que dans les années 1930, il y avait deux mines situées sur différents fuseaux horaires qui embauchaient des travailleurs de la région, mais une seule école accueillait leurs enfants.

« Il aurait fallu que les enfants, pour aller à l'école, y aillent à des heures différentes, dit-il, donc on a demandé au gouvernement à ce moment-là d'avoir une exemption et ça a été accepté. »

Les habitants de Pickle Lake n'ont jamais voulu que ça change, explique Eugène Nolet.

« On est bien comme ça, pourquoi changer? »

— Eugène Nolet, résident de Pickle Lake

Les résidents d'Atikokan semblent être du même avis. Trois votes ont déjà été organisés dans la communauté à ce sujet et, à chaque fois, ceux qui souhaitent conserver cette façon de faire ont été majoritaires.

« C'est un sujet controversé », affirme pourtant le maire d'Atikokan, Dennis Brown.

Ne pas changer l'heure entraîne des coûts, dit-il, notamment pour l'hôpital de la ville qui doit mettre à jour ses systèmes informatiques en conséquence.

Selon le maire, plusieurs entreprises d'Atikokan ont exprimé le souhait de suivre l'heure de l'Est, normale et avancée, pour des raisons pratiques.

Dennis Brown explique que la plupart des entreprises d'Atikokan font souvent affaire avec Thunder Bay et Toronto et doivent donc ajuster leurs heures de travail.

Le débat n'est pas terminé selon le maire qui croit que cet enjeu refera surface aux prochaines élections municipales en 2018.

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