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Énergie Est: Le risque zéro n'existe pas, selon TransCanada

Le risque zéro n'existe pas, selon TransCanada
Pipes sit at the TransCanada Corp. Houston Lateral Project pipe yard in Mont Belvieu, Texas, U.S., on Wednesday, March 5, 2014. Russ Girling, TransCanada Corp. president and chief executive officer, said he remains 'optimistic' that market forces will see that the embattled Keystone XL oil sands pipeline is built, but the real question is when. Photographer: Scott Dalton/Bloomberg via Getty Images
Bloomberg via Getty Images
Pipes sit at the TransCanada Corp. Houston Lateral Project pipe yard in Mont Belvieu, Texas, U.S., on Wednesday, March 5, 2014. Russ Girling, TransCanada Corp. president and chief executive officer, said he remains 'optimistic' that market forces will see that the embattled Keystone XL oil sands pipeline is built, but the real question is when. Photographer: Scott Dalton/Bloomberg via Getty Images

TransCanada a reconnu vendredi que le « risque zéro » de déversement pour un projet comme l'oléoduc Énergie Est n'existe pas, même si selon elle, le risque associé à l'exploitation du pipeline est « très faible ».

Un texte de Laurence Niosi

« Il faut prendre en compte qu'il y a des risques et il faut les gérer le plus efficacement possible [...] Maintenant, peut-on continuer à s'améliorer? Oui », a affirmé Louis Bergeron, vice-président d'Énergie Est pour le Québec, devant le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE).

Les consultations du BAPE sur le projet d'oléoduc Énergie Est se sont poursuivies vendredi à Lévis.

Comme la veille, la commission s'est penchée sur les pires scénarios de déversement. D'entrée de jeu, le président Joseph Zayed a demandé au promoteur quelle distance pourrait parcourir le pétrole, dans le pire des cas, lors d'un déversement de 10 000 barils en milieu terrestre, sans cours d'eau à proximité.

TransCanada été incapable de répondre à cette question. Elle n'a pas non plus été en mesure de dire combien de pétrole s'écoulerait, en cas de rupture, pendant la fermeture des vannes, qui prend huit minutes.

Michel Savard, médecin-conseil à la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux, a indiqué pour sa part que les impacts psychosociaux pour la population sont la principale préoccupation en santé. « Il y a des demandes au promoteur pour qu'il en tienne compte », a-t-il ajouté.

En cas de déversement, le ministère de la Santé enverrait des avis de non-consommation et de restriction d'usage de douches, par exemple.

Peu d'information aux citoyens

Pendant la période de questions, plusieurs citoyens ont déploré avoir en main peu d'information sur le tracé du pipeline. Une citoyenne a par exemple proposé que TransCanada fournisse aux citoyens une carte détaillée, avec les résidences et les puits le long du tracé.

Un autre citoyen, qui jugeait que le tracé passait trop près de chez lui, a déploré n'avoir aucune nouvelle d'un agent de TransCanada qu'il avait rencontré en juin 2015.

M. Bergeron a répondu que le tracé n'était pas terminé. « On identifie un tracé à grande échelle et puis on raffine. On a changé 300 km de tracé », a-t-il précisé. Il a ajouté que le processus a été ralenti « par respect pour les institutions » comme le BAPE.

Les audiences font relâche ce week-end et reprennent lundi soir. La commission se penchera sur les impacts potentiels sur la planification et l'aménagement du territoire, et sur les impacts sur les activités à proximité de l'oléoduc.

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