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Le PQ accuse le gouvernement Couillard de faire reculer les femmes

Le PQ accuse les libéraux de faire reculer les femmes

« En cette journée internationale de la femme, il reste beaucoup à accomplir », a commencé mardi le chef de l'opposition officielle en conférence de presse. Puis, sans perdre une minute, Pierre Karl Péladeau s'est attaqué au gouvernement de Philippe Couillard dont les mesures d'austérité, dit-il, vont à l'encontre de tout ce qui doit être fait pour atteindre la parité entre les hommes et les femmes.

En ce sens, les coupes de 120 millions de dollars imposées par le ministère de la Famille aux centres de la petite enfance et aux garderies privées subventionnées sont particulièrement odieuses aux yeux du PQ. M. Péladeau pense même qu'en agissant ainsi, le gouvernement Couillard diminue « les moyens, peut-être même de façon idéologique ».

Le chef de l'opposition officielle était accompagné de Carole Poirier, députée d'Hochelaga-Maisonneuve et responsable des dossiers en matière de condition féminine au sein du PQ. Tous deux affirment qu'en touchant au réseau des CPE, le gouvernement fait faire « un pas en arrière » aux femmes du Québec.

Des programmes amputés d'une partie de leur financement

Mme Poirier a cité des programmes destinés aux femmes qui avaient fait l'objet de compressions budgétaires, par exemple « À égalité pour décider », qui accorde du financement à des projets qui ont pour but d'accroître le nombre de femmes dans les postes décisionnels et dans les lieux de pouvoir locaux et régionaux. Ou encore le programme « Chapeau les filles » qui a subi une compression de 40 % de son budget l'an dernier, ce qui est « totalement inadmissible », de dire Mme Poirier.

« Il y a eu aussi une compression de 60 % dans l'enveloppe des organismes en formation de la main-d'œuvre auprès des femmes; ces compressions importantes ont eu des impacts significatifs », a encore dénoncé Carole Poirier.

« Le budget arrive la semaine prochaine, c'est le temps pour elle [Lise Thériault] de faire la démonstration qu'elle est vraiment la ministre de la Condition féminine. »

— Carole Poirier, députée du PQ dans Hochelaga-Maisonneuve et responsable des dossiers touchant à la condition féminine

Carole Poirier rappelle l'existence de la Loi sur l'équité salariale « votée en 1996 et qui s'applique aux entreprises, aux PME maintenant ».

« Il serait temps que l'on fasse en sorte au Québec d'avoir toutes nos PME qui appliquent la Loi sur l'équité salariale, dit la députée d'Hochelaga-Maisonneuve. Ça, ce serait une vraie démarche. »

Des engagements au Sommet des femmes

En outre, le PQ réitère qu'il a formulé dix engagements la semaine dernière à l'occasion du Sommet des femmes qui s'est tenu à Montréal. Malgré ces engagements, toutefois, le PQ ne va pas jusqu'à promettre de présenter autant de femmes que d'hommes candidats pour le scrutin de 2018.

À cela, Pierre Karl Péladeau a expliqué qu'il n'avait pas « à imposer quoi que ce soit ». Et Carole Poirier a ajouté que sa formation politique « avait quand même 37 % de candidatures à la dernière élection, ce qui était un sommet au PQ ».

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