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Les ministres Lise Thériault et Stéphanie Vallée sont incompétentes, selon l'avocate Anne-France Goldwater (VIDÉO)

«Si les femmes n'ont pas la compétence, mettez-y un homme!» dixit Goldwater (VIDÉO)

Bien qu'elle se dise féministe et en faveur de l'égalité hommes-femmes dans toutes les sphères, l'impétueuse avocate Anne-France Goldwater se dit «répugnée» par l'effort du premier ministre Philippe Couillard d'avoir choisi Lise Thériault et Stéphanie Vallée pour occuper des postes de ministres, alors qu'elles sont, à son avis, incompétentes.

Bien assise dans son bureau rempli de peluches et d'autres étranges créatures, celle qui incarne la juge de l'émission télévisée L'arbitre ne mâche pas ses mots lorsqu'elle parle de la ministre de la Condition féminine, Lise Thériault, qui a récemment déclaré ne pas être féministe.

«J'en revenais pas, voilà la preuve que lorsqu'il y a poste à combler il ne faut pas regarder les organes génitaux de la personne avant de choisir qui on embauche. Car si on avait embauché un homme pour être ministre de la Condition féminine, jamais on aurait entendu une sortie si bête», laisse-t-elle tomber.

«Je répugne l'effort d'engager des femmes pour certains rôles. Si elles n'ont pas la compétence, mettez-y un homme!» s'exclame-t-elle.

Enflammée, elle enchaîne en faisant valoir qu'une telle déclaration prouve que la ministre «manque d'éducation», et ne comprend pas la portée de son rôle de ministre. Dire de telles choses vient, selon Mme Goldwater, «délégitimiser» aux yeux des jeunes femmes, l'importance d'être féministe, «l'importance que notre force réside dans le nombre de femmes qui ont lutté et qui continuent à lutter pour l'égalité des femmes».

La juriste se dit aussi très piquée par la réaction de la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, qui a pour sa part secondé sa collègue en préférant, elle aussi, ne pas adopter l'étiquette féministe, mais plutôt celle d'«humaniste».

L'avocate qui incarne la juge dans l'émission L'arbitre a reçu le Huffington Post Québec dans son bureau.

Le statut juridique du mariage religieux: une autre bourde

Questionnée à savoir ce qu'elle pense de la position controversée de la ministre Stéphanie Vallée qui a récemment défendu l'idée que le mariage religieux peut être une «union spirituelle» sans les obligations juridiques prévues par le Code civil, Anne-France Goldwater serre les poings. «Quand on se marie dans une église, me semble que c'est clair, qu'il n'y a pas l'ombre d'un doute que c'est un mariage, un mariage contraignant», répond-elle.

«Cette union mérite le respect du gouvernement, et en plus c'est dans le Code civil... Lisez-le si vous êtes ministre de la Justice!» lance l'avocate. Soulagée que le premier ministre Philippe Couillard ait répondu à sa ministre en tranchant que le mariage religieux doit continuer d'être soumis aux obligations juridiques, Mme Goldwater se dit aussi désolée du constat qu'elle a fait: «J'étais avec mon mari et je lui ai dit "tu vois chéri, ça a pris un homme pour mettre ses culottes et pour dire ce qui est logique, le mariage catholique est contraignant et sera reconnu comme un vrai mariage"». Un constat «désolant» pour une féministe, souligne-t-elle.

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