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Covoiturage: des groupes communautaires de la Rive-Sud veulent lancer leur propre Communauto

La Rive-Sud veut son propre Communauto
Tweed Heads, New South Wales, Australia, Australasia
Greg Elms via Getty Images
Tweed Heads, New South Wales, Australia, Australasia

Des stations d'automobiles en libre-service à Sainte-Julie, Verchères ou Calixta-Lavallée? C'est ce qu'aimeraient implanter les groupes communautaires de la Corporation de développement communautaire (CDC) de Marguerite d'Youville.

Un texte d'Anne-Marie Provost

Si le service Communauto a déjà quelques stations dans des villes comme Longueuil, Boucherville ou Brossard, ce n'est pas le cas dans les villes plus à l'est.

« Ils n'étaient pas intéressés à venir dans notre coin alors nous avons décidé de créer notre propre service », explique Jean-François Lessard, agent de développement à la CDC de Marguerite-D'Youville.

La corporation, qui couvre les villes de Sainte-Julie, Verchères, Varennes, Saint-Amable, Calixta-Lavallée et Contrecoeur, sonde actuellement l'intérêt des citoyens via un sondage en ligne. On vise 50 répondants par ville pour avoir un portrait global.

« Tout dépendant des résultats, on pourrait lancer un projet-pilote dans une des villes où il y a un intérêt plus fort », souligne Jean-François Lessard. On aimerait avoir au moins deux ou trois voitures par ville, dans des points centraux.

Éviter l'achat d'une deuxième voiture

Cela fait deux ans que la CDC songe à implanter un tel service. Au départ, on voulait le mettre sur pied pour que les groupes communautaires dans la région puissent se déplacer à plus faible coût. Mais on a finalement constaté qu'un tel système pourrait être avantageux pour tous les citoyens, surtout les jeunes familles.

« Plusieurs ont besoin de deux voitures pour se déplacer. Notre système remplacerait la deuxième voiture et ça contribuerait à alléger le poids financier. »

— Jean-François Lessard, agent de développement à la CDC de Marguerite-D'Youville

On souhaite que le service de libre voiture soit géré par les groupes communautaires via un organisme à but non lucratif (OBNL), car on veut que les organismes en profitent. La CDC a mis sur pied un comité de suivi, qui a des liens avec la municipalité régionale de comté (MRC) de la région.

Si des élus voient le projet d'un œil positif, Jean-François Lessard souligne que les villes n'ont pas d'argent à mettre dans un tel système. Advenant un accueil positif des citoyens, la CDC veut regarder du côté de commanditaires privés et d'outils de développement pour avoir l'argent nécessaire.

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