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Michael Bloomberg ne sera pas candidat à la Maison Blanche

Bloomberg ne sera pas candidat à la Maison Blanche
Michael 'Mike' Bloomberg, Bloomberg LP founder and former mayor of New York City, speaks during a Bloomberg Television interview in New York, U.S., on Tuesday, Jan. 21, 2014. Bill Gates, the world's richest man, said that by 2035 no nation will be as poor as any of the 35 that the World Bank now classifies as low-income, even adjusting for inflation. Photographer: Scott Eells/Bloomberg via Getty Images
Bloomberg via Getty Images
Michael 'Mike' Bloomberg, Bloomberg LP founder and former mayor of New York City, speaks during a Bloomberg Television interview in New York, U.S., on Tuesday, Jan. 21, 2014. Bill Gates, the world's richest man, said that by 2035 no nation will be as poor as any of the 35 that the World Bank now classifies as low-income, even adjusting for inflation. Photographer: Scott Eells/Bloomberg via Getty Images

L'ancien maire de New York Michael Bloomberg a annoncé lundi dans une tribune publiée sur le site Bloomberg View qu'il ne se présenterait pas en candidat indépendant à la présidentielle américaine de novembre.

"Il y a une forte chance pour que ma candidature conduise à l'élection de Donald Trump ou du sénateur Ted Cruz", écrit Michael Bloomberg dans un long texte. "J'aime trop mon pays pour jouer un rôle dans l'élection d'un candidat qui affaiblirait notre unité nationale et assombrirait notre avenir - et je n'entrerai donc pas la course pour la présidence des États-Unis".

Michael Bloomberg, 74 ans, avait laissé filtrer en janvier qu'il envisageait de se présenter en candidat indépendant. Il a été longtemps démocrate avant de devenir républicain en 2001 pour être candidat à la mairie de New York, avant de devenir indépendant en 2007.

Dixième fortune des Etats-Unis, à la tête de 36,5 milliards de dollars selon Forbes, il s'était dit prêt à dépenser un milliard pour son éventuelle campagne.

Mais il explique dans son texte publié lundi qu'en raison du système de suffrage universel indirect il ne pensait pas pouvoir être élu face aux candidats démocrate et républicain. Or, si aucun candidat n'atteint la majorité des grands électeurs requis pour la présidence, c'est la Chambre des représentants, dominée par les républicains, qui élirait le président américain, ce qui ne pourrait pas lui bénéficier.

Il critique vertement Donald Trump, qu'il dit connaître depuis des années. "Il mène la campagne présidentielle la plus clivante et démagogique que j'ai jamais vue, en jouant sur les préjugés et les craintes des gens", écrit Michael Bloomberg, en condamnant les propos tenus par Donald Trump contre les musulmans et les sans-papiers mexicains.

Quant à Ted Cruz, le sénateur du Texas qui est deuxième dans la course des primaires républicaines, Michael Bloomberg le qualifie de "tout aussi extrême" sur l'immigration.

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