MONTRÉAL _ Québec a annoncé l'octroi d'une autre somme de 500 000 $ au Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence.
Cette somme s'ajoute au million de dollars déjà octroyé par Québec au même centre, en plus d'un autre million versé par la Ville de Montréal pour les activités du centre en 2015-2017.
C'est le nouveau ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, qui en a fait l'annonce jeudi en fin d'après-midi, aux côtés du maire de Montréal, Denis Coderre, et du directeur du centre, Herman Deparice-Okomba.
Le maire Coderre, qui revient d'un voyage aux Nations unies à New York, a souligné que le centre montréalais a suscité l'admiration là-bas et que d'autres pays veulent s'en inspirer.
M. Deparice-Okomba a insisté sur le fait que son centre visait non seulement à réagir, mais surtout à faire de la prévention, de l'éducation et de la formation.
Depuis son ouverture il y a un an, le centre a reçu 647 appels, dont neuf cas qui ont été référés aux autorités policières. De même, 147 appels ont nécessité des "interventions directes", parce que les personnes visées étaient "en début de processus de radicalisation", a précisé M. Deparice-Okomba.
Tant le ministre Coiteux que le maire Coderre ont refusé de faire un lien avec le Collège Maisonneuve, qui a été le théâtre, récemment, d'incidents en la matière. Néanmoins, le milieu scolaire fait partie des lieux d'intervention, tout comme les milieux de travail, voire les prisons, ont-ils souligné.