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Dans le frigo... d'Isabelle Racicot

Dans le frigo... d'Isabelle Racicot
Courtoisie

Si elle a connu une carrière fructueuse à la télévision, voilà qu’Isabelle Racicot remporte maintenant un grand succès à la radio depuis quelques années (En Première Classe sur Rouge FM), en plus d’être une shopaholic invétérée, maman de deux jeunes garçons et, plus récemment, d’avoir mis en ligne le site Picoum.com, son nouveau site web sur l’art de vivre. « C’est un site où je revends des produits canadiens de designers différents connus ou moins connus, j’ai autant du Melissa Nepton que de la lingerie Sokoloff et j’ai aussi un côté blogue où se joignent différents collaborateurs… On parle de toutes sortes de choses, autant de beauté qu’introspection et il y a quelques recettes de cuisine que j’ai mises en ligne qui viennent de moi, il y aura sous peu une section foodie aussi. C’est que j’ai découvert sur Facebook un couple; lui prend des photos hallucinantes, elle, elle est une épicurienne dans l’âme, une autodidacte qui fait des super belles recettes, ce sont des tripeux de bouffe. Je vais donc les présenter cette semaine et je suis vraiment excitée de ça! », raconte la pétillante femme d’origine haïtienne.

Christine Laprade : Es-tu plutôt resto ou bouffe à la maison?

Isabelle Racicot : « Je suis plus bouffe à la maison. J’adore cuisiner, c’est un plaisir, un dada, il n’est pas rare de me lever le matin en me demandant qu’est-ce qu’on va manger pour souper. Je peux facilement me lever le samedi matin et passer à travers plein de livres de recettes, ça m’inspire. Je pars de Boucherville et je vais donc à Montréal faire le tour de 75 différents endroits où j’achète tout ce qu’il me faut pour ma recette! Je vais prendre toute la journée pour faire ça et je vais en être bien heureuse. »

CL : Je vois un beau filet de saumon sur l’une des étagères… serait-ce l’une de tes spécialités culinaires?

IR : « Je dirais le poulet et le poisson, oui. Il y a toujours des fines herbes qui traînent dans mon réfrigérateur, car j’aime vraiment tout aromatiser avec des herbes comme l’aneth, le persil, la coriandre, etc. »

CL : Comment tes origines influencent-elles tes créations culinaires?

« Il faut savoir que ce sont plusieurs origines qui m’influencent… Nos voisins avec qui nous sommes amis cuisinent beaucoup, l’un d’eux est d’origine allemande, l’autre vient de la Macédoine et deux autres sont d’origine égyptienne. Avec eux j’ai vraiment découvert beaucoup d’autres types de cuisine, arabique par exemple, on s’invite à souper ou on cuisine ensemble, c’est vraiment particulier, c’est vraiment chouette. Donc, moi je cuisine en partie de la bouffe québécoise et de la nourriture antillaise, car mon chum est moitié cubain moitié jamaïcain. Je suis d’origine haïtienne, il y a donc plein d’influences autour de nous... Mes enfants ont 9 et 12 ans et je trouve important de les exposer au plus grand nombre de types de cuisine possible. »

CL : Justement, un pot vitré attire mon attention dans ton frigo, sur la tablette du haut en haut du saumon. De quoi s’agit-il?

IR : « Oh, le Pikliz! Oh, que c’est bon!, s’exclame-t-elle. Tu dois absolument aller faire un tour chez Marché Méli-Mélo Caraïbe, c’est un genre de dépanneur et dans le fond il y a une cuisine. Il faut que tu essaies la bouffe haïtienne si tu n’as jamais essayé... Là-bas tu peux acheter donc le Pikliz, qui est un mélange de chou, de carottes, c’est vinaigré et c’est piquant! Tu rajoutes ça sur ton poulet, du porc, c’est excellent, c’est vraiment bon! »

CL : Justement, ton frigo regorge de condiments très épicés, je crois apercevoir notamment de la sauce Sriracha.

IR : « Il y a de tout en effet, du Sriracha, du sambal oelek, de la tartinade Ajvar, j’aime ça relevé! ».

CL : Je ne vois aucune boisson gazeuse, aucun supplément alimentaire ni mélange protéiné…. As-tu des restrictions alimentaires du genre sans gluten ou régime alcalin?

IR : « Non… moi je mange vraiment de tout. Le seul truc c’est que je prends soit du lait de soja ou du lait d’amande sur une base quotidienne, je ne m’empêche pas de prendre du lait c’est seulement que lorsque j’allaitais mon dernier enfant, il a développé une intolérance à la protéine bovine donc j’ai dû adapter mon régime alimentaire en fonction de ça et par la suite, j’ai gardé cette habitude. Je suis vraiment une gourmande, je mange de tout. »

CL : Il y a deux minuscules bouteilles dans l’une des portes du frigo à côté des sauces piquantes, que renferment-elles?

IR : « Ah! Ce sont des jus Glow Cleanse, dont je suis une très grande fan. Je fais deux cures de jus par année, ça me donne énormément d’énergie, je ne le recommande pas à tout le monde, mais moi ça me fait du bien. Un de leurs produits, le boost au gingembre, est très relevé et je précise que je n’ai pas encore été malade de l’hiver! Je n’ai pas eu une seule grippe, rien. Je trouve que ça m’aide. Après le temps des fêtes j’ai pris celui au citron afin d’aider la digestion, j’aime beaucoup leurs produits ».

CL : Le plus gros défi culinaire au quotidien?

IR : « Diversifier, je déteste manger deux fois la même chose… sauf la pizza : ça en peux en manger chaque jour de la semaine et je ne m’en plaiderais jamais – sauf mes fesses, mais ça c’est une autre histoire! »

CL : Quel est le plus gros vice gastronomique d’Isabelle Racicot?

IR : « C’est sûr que j’aime beaucoup le vin. Je pense que mon vice premier est le vin… Je trouve que ça accompagne tellement bien les repas! Je suis obligée de m’imposer de ne pas boire tous les jours, car je prendrais un verre de vin tous les jours, si c’est bon pour la santé! Alors je m’impose une restriction, mais sinon, je cache toujours une palette de chocolat noir fleur de sel dans ma table de chevet… »

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