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7000 migrants coincés à la frontière Grèce-Macédoine (VIDÉO)

7000 migrants coincés à la frontière Grèce-Macédoine (VIDÉO)

Les réfugiés continuaient mardi à affluer à la frontière entre la Grèce et la Macédoine, qui n'a laissé entrer personne sur son territoire depuis au moins 24 heures.

Plus de 7000 migrants se retrouvent maintenant sans nulle part où aller, et la police dit que 10 000 personnes originaires surtout d'Irak et de Syrie s'entassent possiblement dans un village de tentes qui ne cesse de prendre de l'ampleur et où les conditions de vie se détériorent continuellement.

Le camp de réfugiés officiel du poste frontalier d'Idomeni est plein à craquer et les migrants ont commencé à installer leurs tentes dans les champs qui s'étirent jusqu'à la frontière, qui est patrouillée par la police macédonienne, des forces spéciales et des agents prêtés par d'autres pays des Balkans.

Plusieurs migrants sont immobilisés à Idomeni depuis plus d'une semaine. Les autorités macédoniennes n'acceptent que quelques dizaines de personnes par jour, quand la frontière est ouverte, et seulement 30 ont pu entrer lundi.

Un groupe de 150 personnes qui seraient les prochaines à pouvoir traverser ont passé la nuit entassées dans une tente fragile directement en face du poste frontalier. Un réfugié irakien a dit qu'il attend depuis quatre jours de pouvoir poursuivre son périple.

Le poste frontalier d'Idomeni a été fermé il y a 24 heures, quand des centaines de migrants en colère ont tenté d'entrer de force en Macédoine. La police a répliqué avec des gaz lacrymogènes et des grenades de surpression.

La Grèce a annoncé mardi qu'elle renverra prochainement chez eux environ 300 migrants économiques originaires principalement du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie.

Par ailleurs, une vingtaine de manifestants ont tenté mardi d'interférer avec le démantèlement du camp improvisé de réfugiés près de Calais, dans le nord de la France.

Les manifestants sont montés sur le toit d'un abri improvisé, où ils ont été encerclés par la police. Un homme et une femme ont prévenu les policiers de ne pas s'approcher. La femme s'est tailladée les poignets quand ils se sont quand même avancés et son compagnon a été battu à coups de matraques. Tous deux ont été arrêtés. La femme était consciente, mais on ne sait rien de son état de santé.

Ce camp abritait des milliers de personnes qui espéraient rejoindre le Royaume-Uni. Un tribunal de Lille a statué la semaine dernière que la portion sud du camp pouvait être rasée, mais non les lieux communs comme les lieux de culte, les écoles et la bibliothèque.

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