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Les règles de la course d'abord, la candidature ensuite, dit Maxime Bernier

Les règles de la course d'abord, la candidature ensuite, dit Maxime Bernier

Il ne manque plus qu'une condition pour que le député Maxime Bernier se lance officiellement dans la course à la direction du Parti conservateur : connaître les règles du jeu.

« Ce que j'attends, c'est d'avoir les règlements qui vont entourer la course, c'est le dernier élément qui me manque dans ma réflexion », a confirmé dimanche le député de Beauce, en entrevue aux Coulisses du pouvoir.

M. Bernier veut connaître, par exemple, le plafond de dépenses pour les candidats ou encore les règles des débats.

En attendant, il affirme tout faire « pour essayer de dire oui lorsque les règlements seront publiés ».

Pas avant 2017

En janvier dernier, le Comité organisateur de l'élection du chef (COEC) a confirmé que le prochain chef conservateur sera seulement élu le 27 mai 2017, sans toutefois dévoiler les modalités de la course à la direction.

Déjà une dizaine de candidats ont montré leur intérêt pour succéder à Stephen Harper, dont la chaise est occupée pour l'instant par la députée Rona Ambrose.

Même s'il n'est pas officiellement candidat, Maxime Bernier a profité de la conférence du Centre Manning qui se déroulait au cours du week-end pour réaffirmer ses principes.

« Comme je l'ai dit dans mon discours, on m'appelait le conservateur du Québec avec des idées de l'Ouest, parce que j'ai des idées de liberté, de responsabilité individuelle et d'équité. »

— Maxime Bernier, député de Beauce

Il préfère d'ailleurs se présenter comme le candidat qui « prône une liberté économique et une liberté de choix » plutôt que comme un candidat de droite.

Finies les subventions

Le député de Beauce souhaite entre autres abolir toutes les subventions aux entreprises, une proposition qu'il défend depuis un moment déjà. « Les gens d'affaires ne veulent pas avoir des subventions, ils veulent payer moins d'impôts », affirme-t-il.

Bombardier, par exemple, ne devrait pas selon lui bénéficier d'aucune aide financière de la part d'Ottawa.

« Je n'aurais pas donné de l'argent ou offert une aide financière à GM ou à Chrysler, comme mon gouvernement l'a fait à l'époque, et c'est la même chose pour Bombardier. »

— Maxime Bernier

Selon lui, il y a d'autres façons d'aider Bombardier, en déréglementant, par exemple.

O'Leary dans la mire

Par ailleurs, le fait qu'il n'y ait pas encore de course à la direction n'a pas empêché M. Bernier d'envoyer quelques flèches samedi à l'ancien dragon Kevin O'Leary, un potentiel candidat.

Contrairement à M. O'Leary, « je ne serai pas un touriste. Je serai un candidat rassembleur », a déclaré le député de Beauce dans son discours.

Outre M. O'Leary, Jason Kenney, Peter MacKay et Lisa Raitt sont parmi les candidats qui pourraient tenter de briguer la direction du Parti conservateur.

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