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Daoust souhaite concevoir un projet de loi d'ici avril pour l'industrie du taxi

Un projet de loi d'ici avril pour l'industrie du taxi?
Alice Cliche

Le ministre des Transports du Québec, Jacques Daoust, souhaite présenter un projet de loi pour encadrer l'industrie du transport rémunéré d'ici cinq à six semaines.

D'après les informations de Nicolas Vigneault

Mercredi, questionné après le dépôt du mémoire de la Ville de Montréal présenté par le maire Denis Coderre dans le cadre de la commission parlementaire « sur le transport rémunéré de personnes par automobile », le ministre Daoust a clarifié sa position sur la possibilité de mettre en place des mesures immédiates comme la suspension des permis de conduire pour freiner les ardeurs d'UberX.

« D'ici cinq à six semaines, si on avait un projet de loi, on serait pas mal avancés. Alors toutes ces petites mesures intérimaires, qui sont simplement des diachylons sur des jambes de bois, ce n'est pas nécessaire. »

— Le ministre des Transports du Québec, Jacques Daoust

Aux six recommandations qui apparaissent dans le mémoire de la Ville, Denis Coderre en a ajouté deux. Il propose notamment de suspendre les permis de conduire des conducteurs d'UberX. « On est dans une société où il y a des lois et des règlements et il faut les respecter, a dit le maire. Alors, dans ce sens-là, je sens une belle communion d'esprit parmi les membres de la Commission, et dans ce sens-là, je suis rassuré. »

Le maire Coderre suggère aussi de permettre aux inspecteurs du Bureau du taxi de Montréal de saisir les véhicules plutôt que d'attendre les agents du Service de police de la Ville de Montréal, ce qui occasionne des délais qui peuvent atteindre 90 minutes.

Le porte-parole du comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi, Guy Chevrette, assistait à la présentation du maire de Montréal. Parfaitement en accord avec la position de la Ville, il estime que des mesures rapides s'imposent afin de stopper UberX.

« Ces voleurs-là nous privent d'argent au Québec. Moi je vous dis que ça urge, ça presse! » a lancé Guy Chevrette à la sortie de la commission. Celui qui a déjà été ministre des Transports approuve d'ailleurs la saisie du permis de conduire. « C'est la chose à faire. Il faut pénaliser les complices immédiatement et ce n'est pas en saisissant les autos que ça va fonctionner. Vous savez très bien que les saisies sont payées par Uber », conclut M. Chevrette.

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