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Les aliments contre le cancer : Où en sommes-nous 10 ans plus tard?

Les aliments contre le cancer : Où en sommes-nous?
Various vegetables shot from above on white wood
Chris Gramly via Getty Images
Various vegetables shot from above on white wood

Il y a déjà 10 ans que le docteur en biochimie Richard Béliveau et son collègue et docteur en physiologie, Denis Gingras, publiaient l’ouvrage à succès international, Les aliments contre le cancer. Une seconde édition vient de voir le jour, et voici quelques-unes des nouveautés qu’on y retrouve.

À travers l’ouvrage, les auteurs ont mis à jour les études portant sur le cancer et le mode de vie. Plusieurs résultats prometteurs ont été publiés depuis la première édition du livre. De plus, de nombreuses figures et tableaux ont été ajoutés pour illustrer clairement les aliments à privilégier et constater l’impact du mode de vie sur les risques de développer la plupart des types de cancer.

Les auteurs pointent notre société du doigt dès les premières pages de l’ouvrage, en ce qui a trait à sa passivité face aux actions à entreprendre pour freiner ce fléau. « Accepter la promotion de ce type d’alimentation [alimentation occidentale] revient à se résigner à dépenser des sommes considérables pour soigner les problèmes de santé des générations futures. » Puisque les générations actuelles coûtent déjà extrêmement cher à soigner, leurs propos sont tout à fait justes.

En suivant les recommandations du Fonds mondial de recherche sur le cancer (FMRC), ils expliquent très bien comment l’inflammation chronique, causée par plusieurs facteurs environnants, a un impact majeur sur le développement de tumeurs. Dans la mêlée, ils insistent sur l’épidémie d’obésité et de surpoids. Selon l’Organisation mondiale de la santé, les deux tiers de la population canadienne souffrent de l’un ou de l’autre. « L’inflammation chronique associée à l’excès de graisse fait en sorte que le surpoids doit être considéré comme un agent cancérigène au même titre que le tabac, l’alcool ou les rayons UV. » Selon le FMRC, 10 types de cancer seraient influencés par le surpoids, notamment celui de l’utérus, du foie et des reins.

Ils renforcent la notion de prévention par l’alimentation en mettant un bémol à l’hérédité. Par exemple, les Japonais – le Japon affiche une faible incidence de cancer - qui adoptent les habitudes alimentaires américaines en émigrant aux États-Unis voient leurs risques de développer le cancer monter en flèche. Ils précisent d’ailleurs que l’alimentation est responsable de 30 % des cas de cancer contre 5 % qui seraient causés par l’hérédité.

« En mangeant des aliments très riches en sucres, nous perturbons la sensibilité de nos papilles à des saveurs annonçant des aliments qui sont bons pour nous, comme les choux », explique Richard Béliveau. La deuxième partie du livre est ainsi consacrée à une foule d’aliments simples, accessibles et bien souvent très abordables : l’ail, les oignons, le soya, les épices, les petits fruits, la tomate, les choux, les agrumes, les poissons gras et le fameux thé vert. Le chapitre sur le vin rouge donne aussi l’heure à propos de l’importance de ne pas en abuser. Après quoi, ses bienfaits se transforment en effets néfastes.

Dans une société où l’espérance de vie risque de régresser pour la première fois de son histoire, cet ouvrage est encore d’une pertinence inégalée.

Les aliments contre le cancer

Éditions Trécarré

En librairie, 34,95 $.

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