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La Coalition avenir Québec s'élève contre une taxe qui frapperait les automobilistes de la banlieue

La CAQ s'élève contre une taxe qui frapperait plusieurs automobilistes
CORTE MADERA, CA - OCTOBER 16: A motorcyclist rides between cars in slow moving traffic on Highway 101 October 16, 2007 in Corte Madera, California. Motorcycle deaths are on the rise in California with 433 deaths in 2006, up from 275 in 2000. Officials estimate that deaths are up another 8 percent this year as sales of powerful motorcycle continue on an upward trend. (Photo by Justin Sullivan/Getty Images)
Justin Sullivan via Getty Images
CORTE MADERA, CA - OCTOBER 16: A motorcyclist rides between cars in slow moving traffic on Highway 101 October 16, 2007 in Corte Madera, California. Motorcycle deaths are on the rise in California with 433 deaths in 2006, up from 275 in 2000. Officials estimate that deaths are up another 8 percent this year as sales of powerful motorcycle continue on an upward trend. (Photo by Justin Sullivan/Getty Images)

LONGUEUIL _ Plus d'un million d'automobilistes pourraient bientôt devoir payer une nouvelle taxe sur leur immatriculation, prévient la Coalition avenir Québec (CAQ).

En vertu du projet de loi 76, qui est présentement à l'étude en commission parlementaire, des frais supplémentaires pourraient être exigés pour financer le transport en commun dans 66 municipalités situées en périphérie de Montréal.

Les députés caquistes Nathalie Roy, Claude Surprenant et Mario Lafromboise avaient convoqué la presse à Longueuil, dimanche, pour informer la population de l'existence de l'article 51 que le gouvernement Couillard a inséré "sournoisement" dans le projet de loi qui modifie l'organisation et la gouvernance du transport collectif dans la région métropolitaine de Montréal.

Selon cet article, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) pourrait, par simple règlement, décider de hausser la taxe actuelle de 30 $ pour financer le transport collectif.

En 2011, le gouvernement avait permis à la Ville de Montréal de percevoir 45 $ supplémentaires sur les frais d'immatriculation pour financer ses services de transport en commun.

Selon Mme Roy, tout porterait donc à croire que la CMM pourrait procéder à la même hausse.

"Les frais sont actuellement de 30 $, on additionnerait 45 $, donc ça passerait à 75 $, c'est pratiquement usuraire et personne n'en a jamais entendu parler", s'est indignée la députée de Montarville en entrevue à La Presse Canadienne.

"C'est abusif, c'est indécent et c'est excessif", a-t-elle poursuivi.

Selon Mme Roy, il s'agit de la "façon de faire" du gouvernement libéral qui tend à "sous-traiter des taxes" pour compenser les coupes auxquelles il a procédé dans les services à la population.

D'ailleurs, cette nouvelle taxe ne se traduira pas nécessairement par une bonification des services ou une amélioration du réseau, a-t-elle estimé. "C'est plutôt une taxe pour compenser un manque à gagner."

Le député de la circonscription de Groulx située au nord de Montréal, Claude Surprenant, a également fait valoir que "le quotidien de la majorité de ces citoyens ne leur permet pas d'utiliser le transport en commun pour lequel on leur imposera une taxe".

La CAQ _ qui a mis en ligne le site attachezvotreceinture.com _ demande au gouvernement de retirer l'article 51 du projet de loi 76.

Une demande à laquelle CAA-Québec a fait écho. Dans un communiqué publié dimanche, l'organisation a souligné que "les automobilistes sont une cible facile", mais que l'heure devrait être "à la diversification des sources de financement".

"Seul le gouvernement doit avoir le pouvoir de taxer l'immatriculation des véhicules", a mentionné la vice-présidente aux communications et aux affaires publiques chez CAA-Québec, Sophie Gagnon.

"Ce qui a déjà été autorisé de manière exceptionnelle (à Montréal en 2011) deviendrait la norme avec ce projet de loi", s'est-elle inquiétée.

PARTIE 1: LE RÉSEAU D'AUTOBUS

Dans les coulisses du transport en commun montréalais

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