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Saccage de l'hôtel de ville: pompiers et cols bleus en mégaprocès en 2018 (VIDÉO)

Saccage de l'hôtel de ville: mégaprocès en 2018 (VIDÉO)

Les employés municipaux accusés d'avoir saccagé l'hôtel de ville de Montréal, le 18 août 2014, devront subir leur procès ensemble en avril 2018 au centre judiciaire Gouin.

Une soixantaine d'accusés, dont 54 pompiers, devront répondre de leurs actes lors de cette manifestation qui a dérapé.

Les pompiers pourraient devoir s'absenter de leur caserne pendant une période pouvant aller jusqu'à 10 semaines dans l'éventualité où les procédures judiciaires se prolongent.

Le président de l'Association des pompiers de Montréal, Ronald Martin, aurait d'ailleurs aimé que les procédures se déroulent plus rapidement.

« On aurait aimé que ça procède plus rapidement pour qu'on puisse mettre cet épisode-là derrière nous », a déclaré M. Martin en entrevue à ICI RDI. « On n'a aucun contrôle sur l'administration de la justice et on doit vivre avec tous ces délais. »

Le président du syndicat des pompiers rappelle qu'il avait commenté les événements au lendemain du saccage de l'hôtel de ville, mais il n'avait pu en dire autant qu'il l'aurait souhaité en raison de la judiciarisation de l'affaire.

Il soutenait alors qu'il y a eu des débordements pour lesquels le syndicat ne pouvait être tenu responsable. « Ça [le procès] va nous donner l'occasion de nous défendre et là-dessus, la preuve est faite, nos procureurs sont prêts et j'ai une extrême confiance », poursuit M. Martin en soulignant que le syndicat fera tout en son pouvoir pour soutenir ses membres.

Une manifestation contre le projet de loi sur la réforme des régimes de retraite des employés municipaux - le projet de loi 3 - avait mal tourné en août 2018. Les manifestants avaient perturbé une séance du conseil de ville pour démontrer leur colère avait tourné au saccage. Des manifestants avaient inondé la salle de feuilles de papier sur lesquelles étaient imprimés des extraits de conventions collectives.

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