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Montréal en lumière 2016: quelques suggestions de spectacles (VIDÉOS)

Montréal en lumière 2016: quelques suggestions de spectacles (VIDÉOS)
Courtoisie Bonsound Records

L’un des beaux festivals de la province, Montréal en lumière, commence à peine et le Huffington Post Québec a décidé de proposer quelques suggestions de spectacles musicaux afin d’y faciliter un brin votre participation. Et n’oubliez pas, il y a aussi dans la programmation une série d’événements liés notamment au théâtre et à la gastronomie.

IVY

Le Montréalais IVY (de son vrai nom Ivan Bielinski) présentera, en collaboration avec Mykalle Bielinski, un spectacle ambitieux à l'église du Gesù. Une performance qui marie le slam, la poésie (acceptation de l’autre, beauté, émerveillement, équilibre), la musique acoustique (instruments à cordes) et le chant lyrique. On peut anticiper une œuvre pleine d’originalité. Sur le site internet du festival, on promet une ambiance folle à l’occasion du 150e anniversaire cette église située sur la rue Bleury, au centre-ville.

Église du Gesù, vendredi 19 février, 19h30

Lou Doillon

La chanteuse franco-britannique Lou Doillon, 32 ans, a connu un succès critique et commercial étonnant avec son premier album folk Places: plus de 300 000 exemplaires écoulés dans le monde et quelques dizaines de milliers au Québec. Sans oublier une Victoire de la musique pour l’artiste féminine de l’année en France. Trois ans plus tard, à l’automne, elle a récidivé avec un autre bon album anglophone intitulé Lay Low réalisé avec le Montréalais Taylor Kirk, chanteur et leader du groupe Timber Timbre. En entrevue, elle avait notamment expliqué son amour pour Montréal… et même ses hivers.

Métropolis, 19 février, 20h

Première partie: Andy Shauf

Elliot Maginot / Jesse Mac Cormack

L'auteur-compositeur-interprète a la réputation de ne pas faire de compromis. Son nom a beaucoup circulé au Québec cette année. Il a réalisé pour d’autres (Rosie Valland, Emilie & Ogden, Betty Bonifassi) en plus de bosser sur ses propres trucs. Signé récemment par le label montréalais Secret City Records (Patrick Watson, Thus Owls, The Barr Brothers, Suuns, Owen Pallet) Jesse Mac Cormack est un artiste à surveiller de près. En plus, il offre un bon show.

Quant à Elliot Maginot, c’est un petit nouveau signé chez le label Indica qui a proposé l’an dernier un premier album soigné intitulé Young/Old/Everything.In.Between. Le musicien et chanteur de 27 ans possède de belles pièces qui ne demandent qu’à être partagées au cours des prochaines années. Récemment, nous avons vu Maginot sur la scène du Rialto dans le cadre de M pour Montréal. Certes, il n’a peut-être pas trouvé exactement ce qui convient à sa musique pour les planches, mais ça vaut néanmoins le coup.

L'Astral, 19 février, 20h

James Correa

James Correa chante la soul, c’est le titre du spectacle et ça ne pourrait être plus clair. Le chanteur montréalais offrira du Stevie Wonder, Marvin Gaye, Curtis Mayfield, Bill Withers et bien d’autres. Donc, des reprises de grands artistes passionnés d’un genre de musique qui peut aisément vous prendre au cœur et aux hanches… Une soirée toute simple où on risque d’avoir bien du plaisir.

Le Balcon Cabaret Music-Hall – Dawson Hall de l’église Unie St-James,19 février, 20h30

Emilie & Ogden

Emilie & Ogden, c’est le nom du projet de la jeune chanteuse montréalaise Emilie Kahn et de son instrument (Ogden est la marque de sa harpe, tout simplement), qui a fait relativement jaser dans le milieu musical ces derniers temps. Elle aussi a été signée par Secret City Records, convoité label québécois. Impossible aussi de passer sous silence son interprétation d’un morceau (la reprise Style a été visionnée quelques centaines de milliers de fois sur YouTube) de la très populaire chanteuse américaine Taylor Swift. Sa musique est soignée, délicate et imprégnée d’émotivité. Elle donne, elle aussi, de bons concerts. En entrevue, elle a affirmé qu’elle adorait la scène. Malgré ce début de carrière, elle a plus de soixante spectacles au compteur.

Club Soda, samedi 20 février, 20 h

Kurt Vile

L’ancien fondateur de l’excellent groupe de musique indépendant The War on Drugs a fini par se créer un monde bien à lui. En fait, tout roule à merveille pour cet Américain qui vient de sortir un superbe album intitulé B’lieve I’m Going Down. Prolifique, il a fait paraître six disques en sept ans. Ses riffs de guitares sont irrésistibles, tout comme les ambiances de blues rock psychédéliques qu’il propose. Bon coup du festival.

Reste à voir comment se débrouilleront les membres de son groupe, The Violators, qui seraient parfois fort inégaux d’un concert à l’autre… À voir absolument, si vous êtes capables de trouver un billet.

Théâtre Corona, samedi 20 février, 20 h 30

Première partie: Xylouris White, un duo improbable formé par le luthiste grec George Xylouris et le batteur australien Jim White.

Radio Radio

Le groupe (devenu un duo) donnera un spectacle singulier pour souligner la sortie de son cinquième album, Light the Sky, une œuvre qui s’avère un changement de cap important au plan musical. Exit le hip-hop. Ce disque propose cette fois des morceaux insufflés par un mariage dance-funk-rétro-pop un tantinet kitsch (assumé, on espère). Les chanteurs Gabriel L.B. Malenfant et Jacques Alphonse Doucet seront accompagnés de deux autres musiciens sur scène. Il paraît que les jeux d’éclairage seront impressionnants… C’est du moins ce qu’ont dit les gars.

Club Soda, lundi 22 février, 20h

Betty Bonifassi

Cette chanteuse montréalaise est l’une des plus belles voix de chez nous. En forme, elle est incroyable. Bien connue pour sa participation aux projets Les Triplettes de Belleville, DJ Champion et Beast, Betty Bonifassi a proposé l’an dernier un projet très personnel et fort original qui se veut une relecture contemporaine des chants d’esclaves du début du siècle mélangé à des musiques souvent très groovy. Elle y a mis beaucoup d’énergie et de temps. Au menu pour le spectacle, de l’électro, du rock et une voix incroyable.

Club Soda, 23 février, 20h

Will Driving West

L’équipe de la programmation de Montréal en lumière affirme qu’il existe en ce moment un gros buzz à l’égard de ce groupe montréalais. Il aurait vendu des milliers d’albums dans plus de soixante pays. Will Driving West présentera notamment les chansons de son troisième album, Fly, qui allie le folk, le post-rock et l’ambiant. Pour créer leurs ambiances planantes et introspectives (voire cinématographiques) sur les planches, les membres de Will Driving West utiliseront du banjo, de l’harmonica, de la guitare, du piano et du violoncelle.

Église du Gesù, mercredi 24 février, 20h

Première partie: le talentueux guitariste Joe Grass (en plus d’être du groupe Patrick Watson, il a collaboré à d’autres spectacle et albums de divers artistes).

Peter Henry Phillips

Le multi-instrumentiste et chanteur Peter Henry Phillips (de son vrai nom Pierre-Philippe Côté, alias Pilou, celui-ci est aussi très occupé par la réalisation d’albums divers et la création de musiques de film/télé) a sorti un premier long jeu de son cru intitulé The Origin. Sur cet album folk rock, il évoque un monde personnel et lumineux dans lequel la nature et son chez soi, une maison dans les bois de Saint-Adrien en Estrie, ont pris une place de première importance dans le processus créatif. Bien qu’un peu inégal, ce premier album complet (il a aussi un EP) est rempli de belles choses. À noter que ce Pilou est toujours assez bon sur scène. Pour preuve, ses prestations incroyables dans le cadre du projet de DJ Champion, avec qui Pierre-Philippe Côté a collaboré dans le passé. À Montréal en lumière, il proposera sa musique en formule solo.

Club Soda, jeudi 25 février, 20h

Thomas Hellman

La conquête de l’Ouest, la ruée vers l’or, la Grande Crise des années 1930 sont des jalons extrêmement riches de l’histoire américaine qui ont inspiré l’homme de lettres et de chansons qu’est Thomas Hellman. Récemment, il a créé un nouveau spectacle autour de ces thèmes . À l’automne, nous écrivions qu’il était « tellement heureux de patauger dans cette mer de rêves et de mythes qu’il n’a pu s’empêcher de réaliser un album de 14 morceaux bricolés à la fois de ses propres textes et des écrits de personnages célèbres ou oubliés ». Thomas Hellman raconte l’histoire américaine à travers des textes de son cru, des extraits d'œuvres phares de grands écrivains américains et des chansons tirées du répertoire blues, folk et gospel de l'époque. Il y explore l'américanité, le rôle de l’art qui donne un sens au chaos. Accompagné de Sage Reynolds et Olaf Gundel, Hellman offre un concert singulier.

Petit Outremont, les 25 et 26 février, 20h

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