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Tous les libéraux devront voter pour la loi sur l'aide médicale à mourir

Tous les libéraux devront voter pour la loi sur l'aide médicale à mourir

OTTAWA – Le chef du NPD, Thomas Mulcair, permettra à ses députés de voter selon leur conscience au sujet de la prochaine loi sur l’aide médicale à mourir, ce qui ne sera toutefois pas le cas des troupes de Justin Trudeau.

Pendant la campagne électorale, Trudeau a promis que ses députés pourraient voter librement sur toutes les questions sauf sur celles directement liées à la plateforme libérale, les votes traditionnels comme le budget et tout ce qui touche « nos valeurs communes et les protections garanties par la Charte des droits et libertés ».

Trudeau avait fait de l’avortement une condition pour obtenir l’approbation du parti pour se présenter comme candidat, mais jamais il n’a été question d’aide médicale à mourir. Or, voilà que le gouvernement affirme qu’il s’agit d’une question touchant la Charte et que, par conséquent, tous les députés libéraux doivent voter pour de cette loi.

L’an dernier, la Cour suprême s’est prononcée contre une interdiction de recevoir de l’aide médicale à mourir, argumentant qu’elle contrevenait au droit à la vie, à la liberté et à la sécurité d’une personne garantie par la Charte. La Cour a donné jusqu’au 6 juin 2016 pour présenter un projet de loi reconnaissant le droit aux adultes clairement consentants qui endurent des souffrances physiques ou mentales intolérables à demander de l’aide médicale pour mettre fin à leurs jours.

Thomas Mulcair a fait valoir l’exemple du Québec où le gouvernement provincial a permis un vote libre sur la question. Tous les députés ont abandonné les lignes de parti et la loi a tout de même été adoptée.

Quant au parti conservateur, il permettra également un vote libre, comme pour toutes les questions de conscience.

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