Des experts en cybersécurité de l'Université de Toronto tirent la sonnette d'alarme au sujet des appareils, portés au poignet ou sur les vêtements, de plus en plus populaires pour mesurer l'activité physique.
Selon leur étude, des renseignements personnels, notamment sur la localisation de ceux qui portent ces moniteurs d'activités, peuvent être piratés.
Les chercheurs ont testé les façons dont les données sont transmises entre le moniteur et l'application mobile offerte aux utilisateurs ainsi que vers le serveur du fabricant, pour vérifier si les informations étaient protégées.
« Les données pourraient être facilement accessibles [pour plusieurs modèles]. »
— Andrew Hilts, Université de Toronto
Le risque de piratage existe, même lorsque le moniteur d'activités n'est pas en fonction.
La montre Apple reçoit de bonnes notes dans l'étude, parce qu'elle a recours à un système d'identité Bluetooth aléatoire. En revanche, l'application de la compagnie Garmin n'utilise pas d'encodage. Le manufacturier n'a pas voulu commenter.
Niveau de sécurité varié :
À l'inverse, des fraudeurs pourraient gonfler leur niveau d'activité physique en manipulant les données de leur moniteur, souligne M. Hilts, pour payer leur assurance-vie moins cher. En effet, nombre d'assureurs tiennent compte de ces données sur l'activité physique pour fixer leurs primes.
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