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Un essai clinique tourne au cauchemar en France

En France, six hospitalisations après un essai clinique qui tourne mal

PARIS — Six volontaires ont été hospitalisés, dont un en état de mort cérébrale, après avoir participé à un essai clinique qui a viré au cauchemar dans l'ouest de la France.

Le bureau des procureurs enquête actuellement sur ce que le ministère de la Santé a appelé un « accident très grave » survenu dans le cadre d'un essai thérapeutique.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, s'est rendue à Rennes vendredi. Elle doit s'adresser aux médias au cours des prochaines heures en compagnie du patron du laboratoire Biotrial, Jean-Marc Gandon.

Un communiqué du ministère de la Santé explique que les essais portaient sur un médicament pris par voie orale. Il s'agissait d'un essai clinique de phase 1, qui vise à évaluer la sécurité d'emploi, la tolérance, les profils pharmacologiques de cette molécule, chez des volontaires sains.

On ne sait pas si les six victimes proviennent d'un bassin plus important de volontaires ou quelle dose leur avait été administrée. Le communiqué n'identifie pas non plus le médicament, mais plusieurs médias français évoquent une molécule dérivée du cannabis.

Biotrail affirme sur son site internet avoir plus de 25 ans d'expérience dans la réalisation d'essais cliniques. La compagnie a des bureaux en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Ses volontaires peuvent empocher jusqu'à 4500 euros (7000 $ CAN).

Un incident similaire s'était produit au Royaume-Uni en 2006. Les six hommes touchés à ce moment semblent aujourd'hui avoir un risque plus important de cancer et de maladies auto-immunes.

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