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Désintox: Le PQ obtient 3 rapports qui évoquent les prestations d'aide sociale

Lisée accuse les libéraux d’avoir mal géré la question des centres de désintox

MONTRÉAL — Trois rapports indépendants obtenus par l'opposition péquiste concluent que les difficultés financières encourues par des centres de désintoxication sont bel et bien dues aux réductions des prestations d'aide sociale.

C'est le député péquiste Jean-François Lisée, porte-parole pour les dossiers de services sociaux et de santé publique, qui les a rendus publics, vendredi au cours d'une rencontre avec la presse à Montréal.

Dans le cadre d'une réforme du régime d'aide sociale, le printemps dernier, le ministère de la Solidarité sociale a réduit à 200 $ par mois les prestations d'aide sociale de ceux qui vont suivre une cure de désintoxication dans un centre.

Plusieurs participants ont alors quitté ces centres afin de toucher la totalité de leurs prestations. Des centres se sont donc retrouvés en difficulté financière, d'autant plus que des bénéficiaires ont aussi laissé des factures impayées.

Le député Lisée affirme donc que le gouvernement libéral était au courant depuis le mois de novembre que des centres éprouvaient de telles difficultés financières et qu'il savait aussi que ces difficultés étaient engendrées par sa réduction des prestations d'aide sociale.

La ministre responsable du dossier, Lucie Charlebois, a déjà laissé entendre que certains centres n'étaient pas bien gérés. Elle a aussi soutenu que le gouvernement n'avait pas les moyens, dans le contexte actuel, de hausser les subventions aux centres pour combler le manque à gagner.

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