Après la capture de Joaquin « El Chapo » Guzman, les autorités mexicaines veulent parler à l'acteur américain Sean Pean. La vedette a réalisé une entrevue avec le fugitif, peu avant son arrestation, et il a rédigé un article paru dans le magazine Rolling Stone.
Sean Penn était-il tenu de rapporter le criminel recherché aux autorités américaines?
Vérification faite : non.
Les experts consultés estiment qu'il n'y a pas d'obligation du genre aux États-Unis. Que Penn agisse comme journaliste ou non n'y change rien.
Au Canada, c'est la même chose. Rien n'oblige un citoyen à rapporter la présence d'un criminel recherché par la justice.
Par contre, les professionnels qui s'occupent des soins aux enfants, comme les enseignants et les médecins, doivent le faire lorsqu'un enfant est en danger.
Dans le cas des journalistes, dénoncer ou non un criminel recherché relève surtout du code déontologique du média. Ça dépend des circonstances, entre autres de la gravité du crime ou si une vie est en péril.
Enfin, au Canada, les sources journalistiques ne sont pas protégées par la loi, et un tribunal pourrait ainsi forcer un journaliste à identifier ses sources.
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