Un léger tremblement de terre de magnitude 4,3 a été ressenti à 23 h 39 mardi soir dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique ainsi que dans le nord-ouest de l'État américain de Washington.
L'épicentre a été localisé par Séismes Canada à seulement 21 km au nord de Victoria, la capitale. Selon le Service géologique des États-Unis, le séisme a frappé à 18 km de profondeur.
On ne rapporte jusqu'ici aucun dommage; on ne s'attend pas à ce qu'il y en ait non plus. Aucune alerte au tsunami n'a été diffusée. BC Hydro a fait savoir pour sa part que ses systèmes de transmission et de distribution n'avaient subi aucun impact.
Certains trajets du Skytrain de Vancouver ont tout de même été interrompus temporairement par mesure de prévention.
La police demande à la population d'appeler le 911 uniquement en cas d'urgence.
Le tremblement de terre a fait craindre le pire à plusieurs Britanno-Colombiens, qui redoutent « The Big One », un mégaséisme qui pourrait frapper la région d'ici 2030.
« J'étais au bord de mon lit quand j'ai senti l'intense secousse vers 23 h 40 cette nuit. Mon fils était endormi et mon conjoint en bas, au salon. J'ai eu très peur », nous a confié par courriel Marie Thérèse Abogo, une résidente de Richmond, en banlieue de Vancouver.
Un phénomène fréquent
Le sismologue John Cassidy, qui vit à Victoria, a décrit le séisme comme « une très grosse secousse » qui a duré environ 10 secondes.
« C'est le tremblement de terre le plus important à avoir frappé la région depuis plusieurs années. »
— John Cassidy, sismologue
Selon lui, ce genre de séisme de puissance « faible à modérée » est relativement n'est pas rare dans la région, et encore moins dans le reste du monde : on en compte environ un millier chaque mois à travers la planète.
Un autre tremblement de terre a d'ailleurs secoué le sud de la Californie, hier soir, sans faire de dégâts.
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