Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Mohamed Fahmy veut ravoir sa citoyenneté égyptienne

Mohamed Fahmy veut ravoir sa citoyenneté égyptienne
TORONTO, ON - OCTOBER 13: Former Al Jazeera journalist Mohamed Fahmy held a press conference at Ryerson University Tuesday afternoon after returning from Canada from Egypt where he was imprisoned for terrorism-related charges. He was joined with his wife Marwa Omara. (Lucas Oleniuk/Toronto Star via Getty Images)
Lucas Oleniuk via Getty Images
TORONTO, ON - OCTOBER 13: Former Al Jazeera journalist Mohamed Fahmy held a press conference at Ryerson University Tuesday afternoon after returning from Canada from Egypt where he was imprisoned for terrorism-related charges. He was joined with his wife Marwa Omara. (Lucas Oleniuk/Toronto Star via Getty Images)

Un journaliste canadien qui a été relâché d'une prison en Égypte cet automne affirme qu'il a demandé aux autorités de ce pays de lui redonner sa citoyenneté à laquelle il avait renoncé dans l'espoir de regagner sa liberté.

Mohamed Fahmy dit que les autorités l'ont convaincu l'an dernier que s'il renonçait à sa citoyenneté égyptienne, cela aurait pour effet d'accélérer sa remise en liberté, tout en l'assurant qu'il pourrait la redemander à une date ultérieure.

M. Fahmy, qui habite désormais à Vancouver, affirme qu'il continue dans cette voie "par principe".

"J'ai l'impression qu'il n'était pas nécessaire que je renonce à ma citoyenneté pour pouvoir sortir de prison", a-t-il dit. "J'ai parlé à des responsables égyptiens et mes avocats aussi et nous n'avons pas de réponse claire sur pourquoi cela s'est passé".

"Alors maintenant, j'aimerais pouvoir la récupérer", a-t-il dit. "Et je vais continuer à me battre aussi longtemps que nécessaire et peu importe le coût".

Il dit aussi qu'il projette de retourner en Égypte un jour et y faire des reportages, et croit qu'il ne devrait pas avoir à demander un visa pour cela.

M. Fahmy travaille maintenant comme professeur associé à l'Université de la Colombie-Britannqiue et rédige aussi un livre portant sur son expérience.

Il avait été arrêté en 2013 avec deux de ses collègues de la chaîne d'information Al-Jazeera et accusé de crimes liés au terrorisme.

Il a ensuite été condamné à trois ans de prison lors d'un nouveau procès tenu cette année pour avoir diffusé ce qu'un tribunal a qualifié de "fausse nouvelle" et une couverture biaisée en faveur d'une organisation désormais interdite en Égypte, les Frères musulmans. Les trois hommes ont toujours clamé leur innocence.

Cette affaire a été dénoncée un peu partout dans le monde. Lui-même et son collègue égyptien Baher Mohammed ont reçu un pardon présidentiel en septembre. Leur autre collègue, l'Australien Peter Greste, avait déjà été libéré.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.