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Des politiciens en herbe débattent sans partisanerie

Des politiciens en herbe débattent
Radio-Canada

Une centaine de jeunes passionnés de politique ont pris d'assaut l'Assemblée nationale pour prendre part à la 66e législature du Parlement jeunesse, une simulation de la joute parlementaire.

Durant cinq jours, les participants, âgés de 18 à 25 ans et issus des quatre coins de la province, débattent de façon non partisane sur des thèmes déjà établis.

Après les débats, les parlementaires qui jouent le rôle de ministres rédigeront quatre projets de loi. Cette législature examinera des projets de loi sur l'établissement d'une économie durable, sur une réforme de l'éducation, sur les ressources en gestion de l'eau potable et sur une réforme des institutions démocratiques qui vise à conférer plus de pouvoir au peuple.

La première ministre du Parlement jeunesse en 2015, Eugénie Lépine-Blondeau, croit que ce type d'activité permet d'introduire les jeunes au système parlementaire, aux notions de démocratie, ainsi qu'à l'art oratoire. « Ils se prononcent selon leur âme et leur conscience », dit-elle.

Pour les participants, c'est une expérience très formatrice comme Pierrick Rouat qui en est à sa cinquième année. « C'est un milieu privilégié quand on est tanné de la langue de bois, de la partisanerie, de la politique malsaine, on vient ici parce qu'ici on n'a pas de ligne de parti, on discute de façon constructive », dit-il.

« On a l'impression de se sentir utile et apprécié par les autres. »

— Pierrick Rouat, participant au Parlement jeunesse

Le Parlement jeunesse du Québec a vu le jour en 1949 et fait partie des traditions parlementaires de l'Assemblée nationale.

Le défunt chef du NPD Jack Layton avait été nommé premier ministre du Parlement jeunesse en 1969 et en 1970. Pour sa part, Russel Copeman, député à l'Assemblée nationale de 1994 à 2008 et aujourd'hui le maire de l'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, avait été nommé premier ministre du Parlement jeunesse en 1982.

Tête de Slinky

Quelques mots interdits à l'Assemblée nationale

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