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Le décès d'une nouvelle orque à SeaWorld provoque la colère de Peta

Le décès d'une nouvelle orque à SeaWorld provoque la colère de Peta

SeaWorld à nouveau en eaux troubles. Lundi 21 décembre, Unna, une orque âgée de 18 ans est décédée au parc SeaWorld de San Antonio. C'est le troisième décès d'orque en moins de six mois dans les parcs de la compagnie, déjà sous le feu des critiques depuis plusieurs années.

C'est par communiqué que le parc de San Antonio a annoncé la mort d'Unna. Depuis septembre, l'animal avait été placé sous traitement pour une infection du au champignon "Candida", également présent dans l'environnement naturel selon le communiqué de SeaWorld. Mais les traitements habituels s'étaient révélés inefficaces et la compagnie a annoncé qu'une autopsie serait réalisée pour comprendre les causes de la mort, et en savoir plus sur cette nouvelle souche résistante aux traitements.

Dans son communiqué, le parc de San Antonio a annoncé qu'en l'honneur d'Unna, tous les spectacles d'orques du lundi 21 décembre seraient annulés. Mais cette déicision n'a que peu de chance d'attendrir les défenseurs des animaux, qui ont d'ores et déjà réagi.

SeaWorld, plus que jamais menacé?

La mort d'Unna est une nouvelle fois l'occasion pour les organisations comme Peta de mettre en évidence les mauvaises conditions de vie des orques dans les parcs animaliers. En mai dernier, une campagne avait été lancée avec le mannequin Marisa Miller pour dénoncer les séparations abusives des orques d'avec leurs-nouveaux-nés.

Cette fois, c'est sur les réseaux sociaux que Peta a pris position:

"Unna est la 38ème orque utilisée par Seaworld à perdre la vie bien avant d'atteindre l'âge qu'elle pouvait espérer. Bien qu'il soit difficile de parler de "vie", quand celle-ci consistait à être éloignée de sa mère avant même ses six ans. Être fécondée à 8 ans et donner naissance à un orque mort-né et ainsi être privée de l'enrichissement et de la capacité à s'engager suivant un comportement naturel ont poussé Unna à se précipiter de manière obsessionnelle au fond de la piscine de SeaWorld jusqu'à ce qu'elle se soit gravement blessée au visage. Si l'infection contractée par Unna est chose fréquente en captivité, il n'y a aucune preuve qu'il en soit de même pour les orques dans la nature. Peta demande à SeaWorld d'arrêter de condamner ces orques à des vies misérables de privation dans des réservoirs lugubres", dénonce l'organisme dans une série de tweets.

Depuis 2013, et la sortie du documentaire BlackFish(voir vidéo en fin d'article), le parc animalier doit faire face à des mouvements d'oppositions de plus en plus virulents. Le documentaire, qui revient sur le comportement psychotique d'une orque du parc Seaworld de Floride, responsable de la mort de trois personnes dont une dresseuse, rend compte des terribles conséquences de la captivité sur ces grands mammifères. Et sa diffusion a sérieusement nui à l'image des parcs.

En réaction, les dirigeants de SeaWorld ont annoncé en novembre dernier une nouvelle orientation, alors que l'avenir des parcs ne semblait plus aussi florissant qu'auparavant. Le SeaWorld de San Diego a ainsi promis la fin en 2016 des spectacles d’orques tels qu'on les connait aujourd'hui, au profit d'une "nouvelle expérience" mettant en avant l'importance de la protection des animaux, comme l'indiquait le président du parc Joel Manby, cité par CNN. Le parc s'est également engagé à ne plus capturer d'animaux dans leur environnement naturel. Mais ces promesses n'apaisent pas pour autant les plus ardents défenseurs des animaux, qui réclament la libération pure et simple des animaux captifs et la fermeture des parcs.

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