La popularité de la publicité radio de Maxime Bernier, en pleine campagne électorale, a dépassé les frontières de la Beauce.
Le principal intéressé a commencé à penser à son « jingle » après l’élection du gouvernement conservateur majoritaire de Stephen Harper en 2011. L’année d’après, les paroles étaient composées, la musique était choisie… il ne restait plus qu’à sortir le ver d’oreille au moment approprié.
« Rappelez-vous que les chefs de partis dans les années 70-80 avaient des jingles pour eux. M. Mulroney en avait un, M. Trudeau père en avait un… C’était la mode », fait valoir Maxime Bernier en entrevue avec le HuffPost.
« J’avais décidé en campagne électorale que je ne ferais pas de publicité sur les poteaux de téléphone et pas de pancartes. Donc l’argent économisé pour des pancartes, on l’a plutôt mis pour la publicité de 30 secondes à la radio. »
« Il fallait que ce soit simple, il fallait que ce soit adapté à la Beauce, parce que ce jingle-là était effectivement pour consommation locale. Jamais je ne pensais que ça ferait le succès que ça a fait là », poursuit le député.
Il se défend toutefois d’avoir voulu mener une campagne en « solo » avec sa publicité, disant qu’il avait une « façon originale » de faire sa promotion auprès de ses électeurs.