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Le CP ne peut plus laisser ses wagons sur la voie de la gare de triage d'Hochelaga

Le CP ne peut plus laisser ses wagons sur la voie de la gare de triage d'Hochelaga
Simon-Marc Charron/Radio-Canada

Le Canadien Pacifique n'a plus le droit, jusqu'à nouvel ordre, de laisser du matériel roulant sur la voie de la gare de triage d'Hochelaga, à partir de laquelle des wagons avaient dérivé pour finir leur course près d'une zone résidentielle, en octobre dernier, a appris Radio-Canada.

Un article de Bahador Zabihiyan

Transports Canada soumet le CP à cette exigence tant que la compagnie ferroviaire n'aura pas envoyé une nouvelle « évaluation du risque » à l'organisme fédéral. Ottawa a émis un avis à ce sujet le 19 novembre dernier, afin d'éviter les risques pour le public.

Le 29 octobre dernier, cinq wagons plats stationnés dans la gare de triage de l'est de Montréal avaient dérivé puis déraillé près de l'intersection des rues Lespérance et Ontario. L'un des wagons, qui se trouvait sur la voie de la gare de triage depuis décembre 2014, avait endommagé une résidence.

« Le fait que du matériel puisse encore être laissé sur la voie [...] à proximité de résidences, alors que la cause du déraillement du 29 octobre 2015 doit encore être déterminée et que la nécessité de prendre des mesures correctives doit encore être examinée, pourrait entraîner un autre déraillement similaire avec blessure ou maladie chez les gens ou dommages à l'environnement ou aux biens. »

— Avis émis par Transports Canada

Le Bureau de la sécurité des transports (BST) et le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont chacun ouvert une enquête sur l'incident d'octobre dernier.

Le nombre de freins à main appliqués sur les wagons du convoi était insuffisant pour empêcher le train de partir à la dérive. La rame comportait 26 wagons, et seuls 10 freins à main étaient en fonction au moment du déraillement, ce qui pouvait laisser croire à un acte de vandalisme.

« L'enquête continue, on n'a rien à signaler pour l'instant », a indiqué Chris Krepski, porte-parole du BST, précisant qu'il s'agissait d'un déraillement sur une voie secondaire.

Le CP n'a pas voulu nous donner d'entrevue.

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