On croit souvent que les gens qui sacrent librement sont incultes, paresseux ou ont un vocabulaire peu élaboré.
Il est maintenant possible d’affirmer que ceux qui partagent cette vision sont dans le tort.
Deux psychologues de collèges américains ont mené une expérience afin de déterminer si connaître une grande variété de jurons signifie connaître peu de «bons mots».
Dans le cadre de leur étude publiée dans «Language Sciences», ils ont testé le vocabulaire global des participants âgés de 18 à 22 ans. Ils leur demandaient premièrement de nommer autant de mots tabous que possible dans un temps limité débutant par une lettre déterminée. Les participants devaient par la suite répéter le même exercice avec des noms d’animaux et des termes généraux.
«Un lexique volumineux de mots tabous doit plutôt être considéré comme un indicateur de saines capacités verbales.»
Contrairement à la croyance populaire, les plus doués lorsque venait le temps de réciter des jurons avaient un vocabulaire plus étendu et une meilleure maîtrise de la langue.
Bien évidemment, être capable de sacrer comme un camionneur ne vous garantit pas d’être la personne la plus intelligente dans la pièce.
Les auteurs écrivent toutefois qu’un «lexique volumineux de mots tabous doit plutôt être considéré comme un indicateur de saines capacités verbales et non comme une manière de camoufler des lacunes.»
Il est également prouvé que sacrer permet d’atténuer le stress et la douleur aussi bien physique qu’émotionnelle. Alors oui, les gens portés sur les jurons, dans les faits, connaissent des mots de plus de quatre lettres. Ils préfèrent tout simplement ceux de ****...
Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.
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