Le grand-père maternel de Cédrika Provencher, Jean-Marie Fortier, s'est rendu sur les lieux que fouillent les policiers depuis le week-end, après la découverte des ossements de la fillette disparue en 2007.
Un texte de Michelle Raza
Jean-Marie Fortier tenait à venir rendre hommage à sa petite-fille, à l'instar des dizaines de personnes venues déposer des animaux en peluche et des fleurs. Hier, Henri Provencher, le grand-père paternel de Cédrika Provencher, s'était lui aussi déplacé sur les lieux.
« Faut prendre notre courage à deux mains pour continuer à vivre le malheur qui nous touche, mais au moins on peut dire que, dans un sens, c'est une délivrance de savoir qu'on l'a retrouvée. »
Le grand-père maternel de Cédrika croit que la découverte des ossements tient du miracle : « que les chasseurs soient tombés (dessus)... S'il y avait eu de la neige, on ne l'aurait pas trouvée. » Il se réjouit que les policiers soient déployés en aussi grand nombre pour les recherches et qu'ils prennent le dossier avec autant de sérieux.
Une mauvaise nouvelle apprise à la télévision
C'est en regardant la télévision samedi soir que Jean-Marie Fortier a appris que les ossements de la fillette avaient été retrouvés. Sa fille Karine, la mère de Cédrika, l'a appelé une trentaine de minutes plus tard, après que les policiers se soient rendus chez elle pour lui faire un compte-rendu.
À propos du deuil, Jean-Marie Fortier rapporte que sa famille le vit ensemble : « on essaie de donner du support à Karine, d'essayer (de faire en sorte) que les enfants passent à travers eux aussi. C'est ça notre vie présentement », explique-t-il.