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Sombre bilan de la violence dans les communautés autochtones, conclut un rapport

Selon un rapport, la violence est omniprésente dans les communautés autochtones

KAHNAWAKE, QC — Femmes autochtones du Québec (FAQ) espère que son rapport brossant un sombre bilan de la violence dans les communautés des Premières Nations de la province sera en mesure de changer les perceptions du gouvernement Couillard à cet effet.

Dévoilé lundi, le document d'une soixantaine de pages qui se penche sur les femmes autochtones disparues ou assassinées présente la violence comme omniprésente dans les communautés.

Ce rapport est le fruit d'un travail qui s'est échelonné sur environ un an et demi et de témoignages recueillis à travers les différentes communautés autochtones de la province.

En plus de FAQ, le chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, le ministre des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, ainsi que sa collègue à la Justice et Condition féminine Stéphanie Vallée, étaient présents.

Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC), au moins 46 homicides de femmes autochtones ont été répertoriés entre 1980 et 2012.

Parmi ses recommandations, le rapport prône la création d'une stratégie de prévention, d'accompagnement et d'intervention en matière de violence.

« Pour eux (le gouvernement), c'est de la violence conjugale et nous on parle de violence institutionnelle », a expliqué la présidente de FAQ, Viviane Michel, au cours d'un bref entretien avec La Presse Canadienne après une conférence de presse à Kahnawake.

Mme Michel estime que de nombreux Autochtones sont non seulement nés dans la violence, mais grandissent dans ce climat. C'est pour cette raison, selon elle, que la violence dépasse le cadre conjugal.

Le dévoilement du rapport survient une semaine après l'annonce du gouvernement Trudeau d'une première phase de l'enquête nationale promise sur les femmes et filles autochtones disparues et assassinées au pays.

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