La trouvaille des ossements de Cédrika Provencher marque la fin d'un chapitre pour l'organisme Enfant-Retour Québec qui a été impliqué dès les premières heures dans les recherches visant à retrouver Cédrika Provencher.
Un texte de Marie-Ève Trudel
« On comprend qu'avec cette nouvelle, il n'y a plus d'espoir de retrouver la petite en vie », a dit la directrice générale d'Enfant-Retour Québec, Pina Arcamone, ajoutant que la famille Provencher n'a jamais baissé les bras depuis le 31 juillet 2007, jour de la disparition de la fillette de 9 ans.
Pour l'organisme, la triste nouvelle signifie la fin d'une interminable attente. « [Les parents] savent avec certitude qu'on ne pourra plus jamais faire de mal à leur petite », dit Pina Arcamone.
« On a une famille qui va commencer à vivre un deuil à partir d'aujourd'hui. »
— Pina Arcamone, directrice générale d'Enfant-Retour Québec
« Pour le moment, l'important, c'est de pouvoir dire un adieu à leur fille tant aimée. »
— Pina Arcamone, directrice générale d'Enfant-Retour Québec
Dans tous les cas de disparition, Enfant-Retour Québec soutient que les familles s'attachent à l'espoir d'avoir des nouvelles, même si l'issue devait être dramatique. « Les familles ont besoin d'avoir une réponse », affirme Pina Arcamone. « Même si l'espoir de les retrouver en vie est très mince, c'est cet espoir qui nous permet à tous les jours de se lever, de continuer notre vie ».
Le type de disparition dont Cédrika Provencher a été victime est peu fréquent, soutient la directrice générale d'Enfant-Retour Québec, mais le danger demeure réel et les enfants sont vulnérables. « On doit tout mettre en oeuvre pour mieux protéger nos enfants. Il faut éviter qu'il y ait une autre Cédrika », conclut Pina Arcamone.
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