Même si elle est considérée comme une aide de dernier recours seulement, la base militaire de Valcartier poursuit ses préparatifs en vue d'héberger d'éventuels réfugiés syriens. Les Forces armées ont fait visiter les installations mardi aux représentants des médias.
L'hébergement est concentré dans le secteur du camp des cadets, où 31 maisons mobiles pouvant accueillir une douzaine de personnes chacune seront construites. De plus, 13 dortoirs seront rénovés et adaptés aux conditions hivernales. Ils pourraient hébergés 138 personnes.
Différents services pourront également être offerts aux réfugiés qui seraient hébergés de façon temporaire sur la base, comme un lieu de culte, des espaces communautaires et une clinique médicale, en plus des services de cafétéria servant une nourriture adaptée à leur culture.
En tout, la base de Valcartier se dit en mesure d'accueillir jusqu'à 2360 réfugiés. Autour de 175 militaires seraient mobilisés pour assurer le bon déroulement de l'opération.
La Ville de Québec attend seulement quelque 230 Syriens au cours des prochains mois, ce qui ne nécessite pas le recours aux services de la base militaire pour l'instant.
Mais si la situation change, les Forces armées seront prêtes à quelques heures d'avis.
« En 48 heures, on est capable d'activer le site d'hébergement temporaire à Valcartier, à partir de maintenant », assure le colonel Sébastien Bouchard, commandant en chef du Groupe de soutien de la 2e division du Canada.
Les travaux coûteront 2,7 millions de dollars. Les projets étaient prévus, mais ils ont été devancés en raison de l'arrivée de réfugiés.
En 1999, la base de Valcartier avait réalisé le même type de préparatifs en vue d'héberger des réfugiés kosovars, qui ont finalement été accueillis au centre-ville de Québec.
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