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Quatre Ontariennes ont tenté de rejoindre l'EI en Syrie

Quatre Ontariennes ont tenté de rejoindre l'EI en Syrie
SRINAGAR, INDIA - JUNE 27: Kashmiri protesters displaying the flags of ISIS during a protest against alleged desecration of Jamia Masjid by police personnel yesterday after Friday prayers, on June 27, 2015 in Srinagar, India. Clashes broke out in several parts of downtown Srinagar on Saturday against the alleged desecration of Jamia Masjid by government forces yesterday. Reacting very sharply against police action, Auqaf Jamia Masjid, which functions under Mirwaiz, called for a shutdown in Srinagar followed by Geelani, Malik and Shah. (Photo by Waseem Andrabi/Hindustan Times via Getty Images)
Hindustan Times via Getty Images
SRINAGAR, INDIA - JUNE 27: Kashmiri protesters displaying the flags of ISIS during a protest against alleged desecration of Jamia Masjid by police personnel yesterday after Friday prayers, on June 27, 2015 in Srinagar, India. Clashes broke out in several parts of downtown Srinagar on Saturday against the alleged desecration of Jamia Masjid by government forces yesterday. Reacting very sharply against police action, Auqaf Jamia Masjid, which functions under Mirwaiz, called for a shutdown in Srinagar followed by Geelani, Malik and Shah. (Photo by Waseem Andrabi/Hindustan Times via Getty Images)

CBC a appris qu'au moins quatre jeunes femmes de l'Ontario ont rejoint ou essayé de rejoindre le groupe armé État islamique (EI) au cours des derniers mois. Les quatre personnes ont fréquenté l'institut Al-Huda, à Mississauga, un institut connu pour un enseignement rigoriste de l'islam, notamment la soumission des femmes aux hommes.

La sœur d'une jeune fille qui se trouve actuellement en Syrie a indiqué au réseau anglais de Radio-Canada que sa sœur a fréquenté l'institut de Mississauga durant quelques mois. Elle a indiqué qu'elle a été prise de panique lorsqu'elle a appris que sa sœur, âgée de 23 ans, avait disparu du jour au lendemain. Elle a été dévastée lorsqu'elle a appris par téléphone que sa sœur se trouvait en Syrie.

« Je l'aurais secouée, je ne l'aurais laissé partir nulle part, je lui aurais caché son passeport », a-t-elle dit à CBC.

Les trois autres filles, de Brampton, qui étaient mineures, ont été interceptées et refoulées par les autorités turques au Canada. Elles essayaient de rejoindre l'EI en Syrie.

L'Institut Al-Huda a indiqué qu'il n'avait aucune connaissance du cas des quatre jeunes filles, mais a indiqué que le Service canadien de renseignement et de sécurité avait pris attache avec l'école au sujet de deux autres jeunes filles qui ont rejoint l'EI, et qui avaient fréquenté l'institut Al-Huda.

Refusant de s'exprimer devant la caméra, les responsables de l'école ont diffusé sur leur site Internet un communiqué condamnant les idéologies terroristes.

Lien avec le massacre de San Bernardino

La fondatrice de l'institut Al-Huda, Farhat Hashmi, a également fondé une école portant le même nom à Matula, au Pakistan.

Il se trouve que la branche pakistanaise d'Al-Huda a été fréquentée il y a quelques années par Tashfeen Malik, qui est avec son mari à l'origine du massacre de San Bernardino, en Californie.

CBC n'a pu joindre la fondatrice de l'institut, car elle se trouverait actuellement au Pakistan.

Les responsables de l'école ne croient pas que les quatre jeunes filles se soient radicalisées à l'école. Mais le lien entre l'institution et la tuerie de San Bernardino leur fait craindre des répercussions sur l'école.

Les mêmes responsables disent qu'ils travaillent avec la police afin de protéger les étudiants.

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