Au Québec, trois maires, quatre conseillers municipaux et un préfet de MRC sont devenus députés lors des élections fédérales le 19 octobre. Résultat : huit élections partielles doivent être organisées dans des municipalités d'ici le mois d'avril.
Un texte de Marie-Eve Cousineau
Le siège de maire est vacant à Côte-Saint-Luc, Victoriaville et Lorraine.
Un poste de conseiller municipal doit être pourvu à Granby, Gatineau, Saint-Hyacinthe et Saint-Philippe.
Dans la MRC du Rocher-Percé, le préfet - l'un des 13 élus au suffrage universel au Québec - doit être remplacé.
« Le monde municipal, c'est une bonne école [pour la politique fédérale]. On a des élus [...] qui sont passionnés par la politique, par le service aux citoyens. »
— Martin Lessard, directeur général de la Ville de Victoriaville
Des élections qui ont un coût
La Ville de Victoriaville estime que cette élection partielle à la mairie coûtera entre 100 000 et 125 000 $. « Pour une élection générale, le coût estimé est aux alentours de 165 000 $, indique son directeur général, Martin Lessard. L'écart va venir principalement des dépenses des candidats à l'élection. Pour une générale, on aura davantage de candidatures. »
Dans la MRC du Rocher-Percé, l'élection du préfet s'effectue habituellement simultanément avec celles des cinq municipalités locales. Son coût varie alors entre 35 000 $ et 40 000 $, indique son directeur général Mario Grenier. « Quand il y a une élection partielle, lorsqu'il y a seulement une élection pour le préfet au suffrage universel, le coût varie entre 75 000 et 80 000 $ . »
La Ville de Sainte-Hyacinthe a prévu 43 725 $ à son budget pour l'élection partielle, le 21 février 2016, visant à remplacer un conseiller municipal. La municipalité de Saint-Philippe estime à 10 000 $ le coût de sa propre élection.
Moins de 50 % des Québécois ont exercé leur droit de vote lors des élections municipales en 2013.