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Essai routier Mercedes-Benz GLS 2017 : luxe grand format (PHOTOS)

Mercedes-Benz GLS: luxe grand format (PHOTOS)
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La route enneigée serpente sur des kilomètres. Tout autour, les sommets abrupts des Alpes autrichiennes se découpent sur le ciel bleu. Le Mercedes-Benz GLS suit la piste sans jamais hésiter, sans même afficher la moindre perte d’adhérence importante.

L’escalade de cette petite montagne à Hochgurgl se fait sans anicroche… et dans tout le confort d’un habitacle haut de gamme.

Mercedes-Benz GLS: luxe grand format

Ainsi est créé le nouveau Mercedes-Benz GLS même si, dans les faits, seul le nom est véritablement nouveau. Car l’utilitaire sport grand format n’est que l’évolution du GL que l’on connait chez nous depuis une décennie environ, et son changement de nomenclature ne fait que s’inscrire dans la volonté du constructeur allemand de modifier et d’unifier davantage ses appellations.

Des retouches

Les véritables retouches sont essentiellement esthétiques. On a totalement remanié la partie avant, redéfinissant d’abord la courbure du capot – l’ancienne version optant davantage pour des lignes acérées – en y incluant quelques reliefs du plus bel effet.

La modification la plus notable cependant, survient dans le pare-chocs avant, plus proéminent certes, mais qui s’inscrit mieux dans le design initial de la bête. Une grille quadrillée en forme de diamants vient compléter la structure, encadrée comme il se doit de feux redessinés à D.E.L. offrant un regard plus perçant que jamais.

Les changements se poursuivent sur le côté avec l’installation de marchepieds discrets (et optionnels), mais ô combien utiles pour accéder à bord sans trop d’efforts. Des rails de toit chromés, et des roues de 20 pouces sont aussi désormais offerts de série.

À l’arrière, les pare-chocs ont subi le même genre de traitement que dans la partie avant, incluant un panneau de protection, et une révision des échappements chromés.

Les plus passionnés ajouteront l’option de design AMG qui modifie un peu la partie avant en offrant des ouvertures différentes, des arches de roues peintes aux couleurs de la carrosserie et des marchepieds latéraux.

En matière de taille, le nouveau GLS n’a pas bronché. Normal me direz-vous, il reprend la même architecture et le même châssis que la génération précédente. Ce qui lui donne, avouons-le, des dimensions imposantes pour un utilitaire de luxe : 5,13 mètres de longueur, 1,934 mètre de largeur, une hauteur de 1,85 mètre et un empattement long de plus de trois mètres.

Habitacle revu

Le cockpit du GLS a aussi subi sa part de changement. D’une part, il maintient son espace abondant pour les passagers, gracieuseté de son long empattement. Malgré les prétentions de Mercedes-Benz qui vante les mérites de la troisième rangée (le GLS est un VUS à sept passagers et Mercedes-Benz affirme que le dégagement est de 80 cm pour les jambes), il faut savoir que les places arrière sont conçues pour un usage occasionnel.

Un collègue journaliste, plus petit de taille que moi, a réussi à s’y faufiler sans trop de difficulté. Précisons que le système y donnant accès est facile à manœuvrer d’une seule main. Une fois la banquette médiane remise en place cependant, même s’il profitait d’un abondant dégagement pour la tête, ses jambes, elles, sentaient beaucoup le dossier. Bref, des sièges à utiliser que de façon utilitaire, comme c’est souvent le cas des 7 passagers. Heureusement, les banquettes se replient électriquement sur simple pression d’un bouton logé soit dans l’espace de chargement, soit directement dans la cabine.

Quand ils sont en place, le GLS dispose tout de même de plus de 630 litres de chargement disponible. Tous les sièges abaissés augmentent le total à plus de 2000 litres.

Esthétiquement, tout l’habitacle a subi d’importantes modifications. Il reprend, par exemple, le principe dorénavant largement utilisé par Mercedes-Benz qui permet d’installer un écran de 8 pouces au milieu de la planche de bord, au sommet de la console centrale. Cet écran multimédia affiche toutes les données de navigation, de confort et de divertissement, et se manipule notamment grâce à une molette de commande ou un pavé tactile logés directement entre les deux sièges. Une méthode éprouvée par Mercedes-Benz et qui rend la manipulation plutôt intuitive après quelques utilisations.

Le panneau de contrôle où trônent les leviers de transmission et la molette multimédia a aussi subi un important changement esthétique pour y intégrer le bouton rotatif amélioré du système Dynamic Select décrit un peu plus loin.

Sécurité et efficacité

On ne peut rêver d’un utilitaire de cette taille, avec autant de prétentions familiales, sans imaginer qu’il mettra la barre haute en matière de sécurité. Ainsi, le nouveau Mercedes-Benz GLS ne lésine pas sur les systèmes embarqués pour prévenir tous les problèmes, ou presque.

Ainsi, le GLS reçoit les systèmes Collision Assist, qui comme son nom l’indique permettent d’intervenir en cas de collision anticipée en alertant le conducteur, ou en actionnant les freins à l’avance; le Crosswind Assist, ou l’assistance aux vents latéraux qui en utilisant les différents capteurs, permet de maintenir la trajectoire droite peu importe la puissance éolienne qui pousse sur le grand véhicule; le Distronic Plus, optionnel, un système complexe qui réunit régulateur de vitesse intelligent, assistance au changement de voie impromptu, freinage d’urgence, et plusieurs autres. Bref, le GLS ne laisse jamais son conducteur assumer seul la sécurité de ses occupants.

Des moteurs et des puissances

Même si, pour le moment, la puissance exacte des différents moteurs n’est pas encore officiellement connue (les puissances européennes ne sont pas exactement similaires aux nôtres), il est intéressant de noter que le grand GLS pourra compter sur quatre motorisations bien distinctes. Fait à noter, toutes les versions sauf la AMG sont dotées de la transmission automatique 9G-tronic de Merceces, avec ses neuf vitesses rapides

La première à faire son apparition chez nous équipe le GLS 350d : un moteur V6 diesel de 249 chevaux (lui est officiel), et qui, sur les sinueuses routes autrichiennes, s’est avéré nerveux et vivant, plus qu’on aurait pu l’espérer avec un véhicule de cette taille.

Un GLS 450 (V6 biturbo) et un 550 (V8 biturbo) seront aussi de l’alignement. Sans oublier l’imposant GLS AMG 63 (un V8 biturbo lui aussi) dont la puissance devrait excéder les 560 chevaux et qui, de façon surprenante, compte pour environ 10% des ventes totales du grand VUS.

Intégral et efficace

Mais un utilitaire ne porterait pas ce nom s’il n’avait pas d’exceptionnelles capacités dans toutes les circonstances. Le nouveau GLS peut dorénavant compter sur un système appelé Dynamic Select dont la mission est, comme son nom l’indique, de choisir le mode de conduite qui régit le véhicule. Concrètement, cela signifie qu’en mode confort par exemple, le moteur et les suspensions seront réglés pour le maximum de confort des occupants.

Un monde individuel permet de régler manuellement toutes les conditions. Un mode Offroad, jumelé à la suspension AirMatic, maximise les performances en usage hors route. Il y a aussi les modes Eco, Sport et Comfort. Sur la route, la différence est notable.

Imaginez la scène : des montagnes effilées et enneigées tout autour de vous. Devant vous, une route sinueuse, enneigée et glacée, et fermée à la circulation automobile. Voilà le défi qui attendait le GLS en Autriche. Peu importe les virages, peu importe les conditions, le rouage intégral 4 Matic de série, appuyé du Dynamic Select, a permis de vaincre les sommets sans condition.

La chaussée glacée et enneigée n’affectait que peu le mordant du véhicule, et en tenant la pédale enfoncée, les systèmes géraient eux-mêmes l’adhérence tout en intervenant de façon discrète et plutôt subtile. Il y a bien quelques collègues sud-africains qui ont éprouvé des difficultés, et mis notre patience à l’épreuve, mais même le moins expérimenté des pilotes, avec le GLS réglé au mode de conduite approprié, a pu gravir la montagne et se sentir comme le roi du monde.

C’est au retour vers l’aéroport, sur plus d’une centaine de kilomètres de routes de campagne tortueuses et escarpées où la vitesse permise était de 100 km à l’heure (en comparaison, chez nous, elle aurait été de 70 tout au plus), que le GLS a fini de nous impressionner. En mode sport, il enfile les virages, bondit en accélération et anticipe les freinages avec une étonnante grâce, ne donnant jamais l’impression de subir le contrepoids de ses dimensions imposantes.

Conclusion

Luxueux, mais surtout efficace, le nouveau Mercedes-Benz GLS marque une belle évolution face au GL qu’il remplace. Rien de révolutionnaire, mais il a fait la preuve qu’il fait presque tout avec aisance.

Les premiers modèles arriveront en mars 2016. Les versions 450, 500 et 65 AMG suivront en cours d’année.

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