La période des fêtes est aussi synonyme de vitrines exubérantes, et les grandes boutiques de mode sont les premières à redoubler d'efforts pour épater les passants. Mais pour trouver le juste équilibre entre décoration audacieuse et mise en valeur des vêtements, il faut connaître l'art de la vitrine. Entrevue avec un pro.
À la Maison Ogilvy en plein centre-ville de Montréal, la traditionnelle vitrine de Noël, fabuleux royaume animé par une cinquantaine de pièces mobiles datant des années 50, attire l'attention des petits et des grands. «C'est une tradition à laquelle nous tenons et qui n'a rien de commercial», explique Steeve Lapierre, vice-président marketing d'Ogilvy.
Si la vitrine animée attire les regards, le géant ours de verre dans la vitrine voisine retient aussi l'attention des piétons, tout comme les rubans de couleur pastel qui remplissent les vitrines de la Maison qui longent la rue de la Montagne. «Ça fonctionne très bien d'avoir mixé le pastel avec les vêtements», souligne-t-il. Pour qu'une vitrine accroche l'oeil, elle doit épater, créer une émotion, poursuit M. Lapierre. «En gros, il faut savoir mettre la magie de l'avant!», lance-t-il en souriant.
Durant le temps des fêtes, dans les grandes boutiques mode, les artisans des vitrines poussent l'audace encore plus loin en misant sur un décor qui prend beaucoup de place, dit-il, contrairement au reste de l'année où c'est alors le produit ou le vêtement qui est en avant-scène.
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