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LunchLady: la solution si vous n'avez pas le temps de faire votre lunch

LunchLady: la solution si vous n'avez pas le temps de faire votre lunch
Mixed organic salad (Photo by: Education Images/UIG via Getty Images)
Education Images via Getty Images
Mixed organic salad (Photo by: Education Images/UIG via Getty Images)

«LunchLady, c’est un peu le “Etsy des lunchs cuisinés maison”.» Ariane Truong, architecte de formation, passionnée de cuisine et «très, très gourmande», a eu l’idée de ce site au bureau: frustrée du peu de choix de repas à disposition quand elle n’avait pas eu le temps de se faire un lunch, elle a décidé de lancer LunchLady. Le principe? Une plateforme où les chefs amateurs peuvent vendre leurs plats à ceux qui n’ont rien prévu pour le lunch.

«J’ai commencé à réfléchir au concept toute seule il y a quelques mois, sans vraiment savoir où ça allait, indique Ariane. Puis j’en ai parlé à des amis et on a monté une petite équipe.» Aujourd’hui, l’équipe compte cinq personnes, et Ariane travaille à plein temps sur le projet pour trouver des investisseurs. LunchLady a commencé avec une plateforme test, pour voir les réactions quant au concept et l’intérêt suscité. Résultat: beaucoup d’enthousiasme. «On veut vraiment mettre en avant le fait-maison», explique la fondatrice.

Une seconde plateforme beta a été mise en place il y a six semaines, où se sont déjà inscrits plus d’un millier de personnes à Montréal. Ces cuisiniers ou gourmands intéressés sont concentrés surtout dans le sud-ouest de Montréal - où on trouve beaucoup de bureaux mais moins de restos et de bons plans lunchs que dans le centre-ville par exemple. Il y a également eu de nombreux inscrits dans le Mile-End et le Mile-Ex, qui comptent beaucoup de jeunes entreprises. Si tout se passe comme prévu, le vrai site devrait officiellement être lancé dans l’année, promet Ariane.

Un concept basé sur l'économie de partage

Les chefs? Un mélange d’amateurs et de professionnels. Le prix des plats, entre 10 et 12$, sera basé sur les le coût des ingrédients et le temps passé à cuisiner. «C’est à peu près le même prix qu’un lunch acheté, mais pour un produit fait maison et dix fois meilleur», souligne Ariane. Sur ce prix LunchLady récupèrera environ 5%. Le site proposera un guide pour aider les chefs à fixer les prix. S'étant beaucoup impliquée dans une banque alimentaire, Ariane a été sensibilisée et formée aux enjeux de sécurité alimentaire et a ainsi pu concevoir des mini-formations en ligne pour les chefs.

Pour débuter, on leur conseille de commencer à petite échelle, avec deux ou trois plats, et d'augmenter ensuite la production en fonction de leur succès et des ventes, explique la fondatrice du site. La livraison des repas sera ensuite du ressort du cuisinier; l'équipe de LunchLady fera l'intermédiaire notamment pour jumeler des chefs avec des immeubles de bureaux de leur quartier, histoire de livrer plusieurs repas en même temps au même endroit. Bref, un site qui s'annonce très fréquenté... La recette du succès? «On a un concept très d’actualité, basé sur l'économie de partage, confie Ariane. Et on rend les lunchs tellement plus agréables!»

www.lunchlady-beta.com

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