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Les négociations progressent avec Québec sur les conditions de travail, dit la FTQ

Les négociations progressent avec Québec sur les conditions de travail, dit la FTQ
Ici Radio-Canada

Les négociatieurs n'ont pas pris congé ce week-end et les négociations se sont intensifiées entre le gouvernement du Québec et le Front commun de ses syndiqués.

Les négociations progresseraient à la cinquantaine de tables sectorielles, là où sont traitées les conditions de travail des différentes catégories d'employés gouvernementaux, mais elles sont plus difficiles à la table centrale.

Le président de la FTQ, Daniel Boyer, souligne que les tables sectorielles ont connu des avancées au cours du week-end parce que le président du Conseil du Trésor, Martin Coiteux, a confié un mandat à ses négociateurs.

« Nos vis-à-vis patronaux n'avaient pas de mandat et là M. Coiteux a décidé qu'il confiait des mandats à ses négociateurs. Donc, c'est pour ça que ça avance », a déclaré M. Boyer en entrevue à ICI RDI. « Ça avance rondement », ajoute-t-il.

« On souhaite un règlement parce que nous, on ne veut pas faire la grève. On veut un règlement négocié pour nos membres. Maintenant, ça prendra le temps que ça prendra. » — Le président de la FTQ, Daniel Boyer

Salaires et retraites, l'enjeu de la table centrale

Regroupant l'ensemble des syndiqués du Front commun, la table centrale est l'endroit où sont négociées les conditions salariales des employés de même que les dispositions des régimes de retraite. Les syndiqués refusent les 3 % d'augmentations de salaire échelonnées sur la période de cinq ans que durera la convention collective.

« Les grands enjeux - à la table centrale entre autres - ne sont pas réglés, rappelle M. Boyer. L'enjeu de la retraite, l'enjeu des salaires, c'est toujours par réglés ».

« Nous poursuivons deux objectifs, explique-t-il. Pas d'appauvrissement des travailleurs de l'État pendant la durée de la convention collective, donc, à tout le moins, une augmentation qui va être équivalente à celle du coût de la vie. Et on veut rattraper les salaires des autres travailleurs québécois. » M. Boyer cite une étude de l'Institut de la statistique du Québec qui avance un retard de 7,9 % de la rémunération des travailleurs de l'État par rapport aux autres travailleurs de la province.

« Moi, je dis que la population est derrière les salariés de l'État », soutient M. Boyer en s'appuyant sur un sondage qui donne un appui populaire de 51 % de la population pour une grève dans le secteur public. « C'est quand même un peu spécial, on prive, en quelque sorte, les citoyens de services, mais les gens nous appuient. Malgré tout, les gens nous appuient »,.

La session parlementaire se termine vendredi prochain, mais les deux parties sont optimistes et croient être en mesure de parvenir à un règlement négocié avant Noël.

Une nouvelle journée de grève nationale est prévue pour le 9 décembre prochain dans l'éventualité où un règlement ne serait pas encore intervenu.

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