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«Tout le monde en parle»: quelques moments croustillants (VIDÉO/PHOTOS)

«Tout le monde en parle»: quelques moments croustillants (VIDÉO/PHOTOS)

La douce folie de Jean Leloup, l’analyse du rapport de la commission Charbonneau, les amours de Maripier et Brandon, les relations de la génération Y… Voici quelques moments croustillants qui ont retenu notre attention à Tout le monde en parle cette semaine.

Unique Jean Leloup

Quel personnage que ce Jean Leloup. L’inénarrable artiste n’a pas fait beaucoup de confidences mémorables lors de son deuxième passage de l’année à Tout le monde en parle, mais il a quand même dansé, sur une vidéo virale du web et sur la petite scène du plateau de Guy A.Lepage et Dany Turcotte, sur l’air de son succès Paradis City, et il a marché dans le studio en fredonnant ses paroles a capella, pour montrer comment il crée ses chansons. Lorsque Guy A.Lepage lui a demandé s’il se considère comme un «rescapé», Jean Leloup a eu ces mots : «J’ai eu des épisodes, quand même, un peu dépressifs. Ça peut aller loin, quand on commence à badtripper et à creuser, creuser. Je ne pensais pas qu’on pouvait creuser loin de même, à avoir les yeux ronds et regarder un coin. J’ai passé par là, et je ne veux plus aller là.»

«Je suis en forme, j’aime la vie. Ce matin, je regardais le soleil se lever ; je me lève tôt, je ne bois plus, je n’ai plus envie. Je regarde le soleil se lever et je me dis que c’est extraordinaire, on est sur cette terre… Je ne sais pas encore trop bien comment manager la vie humaine, pour que ça soit facile, pour que ça coule, et en même temps, c’est quoi le but? Je ne sais pas trop. Mais j’ai la certitude que ça vaut la peine de faire l’expérience de la vie humaine…», a déclaré un John the Wolf serein. «J’ai téléphoné à l’usine des chanteurs, ton moule a été détruit. Profitons-en au max, des Jean Leloup, il ne s’en fera plus!», vantait la carte de Dany Turcotte.

Donnez à la grande guignolée

Un invité surprise s’est amené sur le plateau de Tout le monde en parle en milieu d’émission : Vincent Graton, l’un des porte-paroles de l’édition 2015 de la grande guignolée des médias. Le comédien a énoncé quelques effrayantes statistiques : au Québec, un enfant sur cinq vit dans la pauvreté, 35% des gens vivent «de chèque en chèque», sans aucune réserve financière, et 1 700 000 demandes sont d’aide alimentaire sont recensées chaque mois, 36% d’entre elles touchant des enfants. «Je me sentais un peu impuissant devant les choses, a souligné Vincent Graton. (…) Un moment donné, il faut sortir son cœur.» C’est le jeudi 3 décembre que se tiendra la grande guignolée des médias. Le public est convié à contribuer en donnant des sous et des denrées non périssables.

Un rapport décevant

Pourquoi le rapport de la commission Charbonneau n’a-t-il pas été plus éloquent, n’a-t-il pointé personne officiellement? Martine Valois, professeure à la Faculté de droit de l’Université de Montréal, venue faire le bilan du document déposé plus tôt cette semaine aux côtés de ses collègues journalistes Brian Myles et André Cédilot, a précisé qu’il n’avait jamais été annoncé que ledit rapport accuserait qui que ce soit. On savait que les conclusions de la juge Charbonneau n’imputeraient aucune responsabilité civile ou criminelle et qu’elles seraient plutôt objet de recommandations. «Le public aurait voulu que la commission Charbonneau fasse écho à son indignation, à son désarroi», a verbalisé Brian Myles, qui s’est plus tard dit déçu que le premier ministre Philippe Couillard ne se soit pas engagé à créer des comités pour assurer un suivi et plus de surveillance quant à la corruption et la collusion au Québec, à la suite de la parution du très attendu rapport. Concernant l’une des 60 suggestions énoncées au terme de la commission Charbonneau, soit celle de créer une autorité des marchés publics, un organisme qui centraliserait les ressources d’analyse et de contrôle du gouvernement pour l’octroi de contrats publics, les trois spécialistes ont eu ces mots : «Tout l’encadrement, la surveillance des contrats serait déléguée à cette autorité, qui serait complètement indépendante des gouvernements. Il ne pourrait pas y avoir d’influence sur les comités de sélection, qui pourrait être faite par des ministres ou des élus», a fait valoir Martine Valois. «On aurait peut-être moins de routes qui mènent nulle part, au Québec», a plaidé Brian Myles. «Cet organisme devrait avoir comme mission de superviser également tous les contrats publics, que ce soit en information, au ministère de la Santé ou à l’environnement, a pour sa part avancé André Cédilot. Je suis convaincu que si on faisait une enquête publique sur l’ensemble des ministères concernant l’octroi des contrats, on en trouverait des pas pires…»

Maripier aime Brandon

«C’est une jolie fille». Voilà comment Guy A.Lepage a présenté Maripier Morin, mais il aurait aussi pu l’introduire en mentionnant qu’elle est la conjointe du joueur de hockey Brandon Prust, puisque la majeure partie de l’entrevue a porté sur la relation amoureuse des deux jeunes vedettes. On a présenté un extrait de la téléréalité Hockey Wives, dans lequel une Maripier en larmes racontait comment elle a appris l’échange de son amoureux aux Canucks de Vancouver, l’été dernier.

Même si elle n’est parvenue à voir son Brandon que quatre jours en cinq mois depuis, aujourd’hui, Maripier dit relativiser sa situation. «C’est pas la fin du monde. Mon chum est en santé, il joue dans l’une des plus belles villes de la Ligue nationale, il fait un bon salaire… Tout va bien.» L’animatrice de Faites comme chez vous et Code F dit avoir été réconfortée par les nombreux témoignages d’appui des Québécois sur les réseaux sociaux lorsque le Canadien de Montréal s’est délesté de son copain. Maripier a confié avoir lié une belle amitié, parmi les femmes des joueurs, avec Tiffany Parros, la conjointe de George – et aussi, que l’épouse d’Erik Cole lui a souverainement manqué de respect -, et que Brandon Prust est fâché lorsqu’elle ne le regarde pas jouer à la télévision. Elle a avoué ne plus être une fidèle du Canadien depuis que Brandon est parti pour Vancouver. «Je suis fan de mon chum avant d’être fan de hockey ».

Dans un tout autre registre, on a montré l’extrait de C’est juste de la TV où Dave-Éric Ouellet (MC Gilles) et Patrick Marsolais critiquaient avec virulence Maripier et son émission Faites comme chez vous ; Maripier s’est dite blessée par leurs propos. «C’est un peu l’histoire de ma vie. Autant quand j’étais petite qu’à Occupation double que dans mon métier d’animatrice, je réalise que je ne laisse pas les gens indifférents.»

L’intégration des réfugiés

John McCallum, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, et Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien, ont fait le point sur l’accueil des réfugiés syriens au Canada. L’arrivée des premiers des 25 000 réfugiés est commencée et l’intégration va bien, ont-ils assuré. Tous débarquent à Montréal ou à Toronto et sont ensuite redirigés dans une cinquantaine de villes à travers le pays, dans des logements temporaires ou permanents. Aux gens qui craignent le terrorisme en raison de l’entrée des migrants, Mélanie Joly a répondu en se faisant rassurante : «Il ne faut pas faire des amalgames entre l’immigration et les problèmes de sécurité nationale, a insisté Mélanie Joly. C’est là que c’est dangereux. Aussi, on est conscients qu’il y a des enjeux de sécurité. On n’est pas naïfs. Dans les circonstances, on prend toutes les mesures nécessaires pour qu’il y ait des tests biométriques qui soient faits dans les camps de réfugiés, qu’il y ait une identification avec l’ONU, que nos services de renseignements soient impliqués, et à terme, qu’il y ait des tests médicaux et des entrevues. Tout ça se fait à l’extérieur, là-bas, dans les camps de réfugiés.»

Grimes, la découverte

L’auteure-compositrice-interprète et productrice canadienne Grimes, de son vrai nom Claire Boucher, a grandi à Montréal et a même dédié une chanson à cette ville sur son album Art Angel. Elle a parlé de «l’écosystème musical» extraordinaire de Montréal, mais vit aujourd’hui en nomade. Ses rythmes électros éclatés gagnent de plus en plus d’adeptes ; New York Times, The Guardian’s et Vogue la considèrent comme la nouvelle sensation montréalaise, après qu’elle se soit imposée avec son disque Visions, en 2012. Si elle arbore aujourd’hui une chevelure rose clair, Grimes a reçu une éducation très stricte et catholique par ses grands-parents. Elle a étudié la neuroscience à l’université McGill avant de bifurquer vers la musique.

L’amour au temps des réseaux sociaux

La réalisatrice Sophie Lambert était présente pour parler de son documentaire L’amour au temps du numérique. Accompagnée de trois jeunes qui se prononcent dans le film, la cinéaste a parlé de Facebook et des autres applications qui permettent aux jeunes de faire des rencontres aujourd’hui. À propos des révélations intimes faites dans le documentaire, l’un des garçons s’est très bien exprimé. «J’ai accepté de le faire pour expliquer aux gens… Mes parents sont tellement out de ça! Mes parents sont ensemble depuis que ma mère a 15 ans. Elle a vu une personne dans sa vie. Quand elle m’entend parler, elle trouve que c’est dangereux», a dépeint Stevo Trann. «Ce qui est différent maintenant, c’est qu’il n’y a plus de rituel», a déploré Sophie Lambert à propos des relations amoureuses des adolescents.

Grimes

Tout le monde en parle - 29 novembre 2015

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