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CSeries: Marc Garneau ne changera pas d'avis sur l'aéroport Bishop

Marc Garneau ne changera pas d'avis sur l'aéroport Bishop
TORONTO, ON - SEPTEMBER 2: Toronto, On- Sep 2, 2015 A Porter Airline flight lands at Toronto's Billy Bishop Airport. Captain Duncan Rand runs the Mariposa's Oriole cruise ship in the Toronto harbour. (Lucas Oleniuk/Toronto Star via Getty Images)
Lucas Oleniuk via Getty Images
TORONTO, ON - SEPTEMBER 2: Toronto, On- Sep 2, 2015 A Porter Airline flight lands at Toronto's Billy Bishop Airport. Captain Duncan Rand runs the Mariposa's Oriole cruise ship in the Toronto harbour. (Lucas Oleniuk/Toronto Star via Getty Images)

Le ministre fédéral des Transports ne reviendra pas sur sa décision de refuser le prolongement de la piste à l'aéroport Bishop de Toronto, qui aurait permis aux nouveaux avions à réaction de la CSeries de Bombardier de se poser à deux pas du centre-ville.

Selon Marc Garneau, il faut préserver la qualité de vie des Torontois, qui veulent par ailleurs être davantage consultés lorsqu'il est question de développement des berges de leur ville. Le ministre a assuré vendredi que rien ne pourrait le faire changer d'avis dans ce dossier.

Porter Airlines souhaitait renégocier l'entente tripartite conclue entre la Ville de Toronto, l'administration portuaire et le gouvernement fédéral. Le transporteur aérien voulait ainsi allonger la piste à l'aéroport Billy-Bishop afin d'y permettre l'atterrissage et le décollage d'avions à réaction. Actuellement, ce petit aéroport urbain, situé sur une île en face du centre-ville, ne peut accueillir que des avions à hélices.

Les libéraux ont toujours promis - avant et pendant la campagne électorale - qu'ils refuseraient de rouvrir l'entente tripartite. M. Garneau affirme aujourd'hui qu'il respecte ainsi cet engagement.

Porter était l'unique client canadien pour les avions CSeries de Bombardier. Le transporteur avait commandé en 2013 une douzaine d'appareils CSeries de 110 à 125 sièges - un contrat d'une valeur de 870 millions US - à condition de pouvoir utiliser l'aéroport Billy-Bishop. Le transporteur avait également des options sur 18 autres appareils, ce qui ferait grimper la valeur du contrat à 2,15 milliards US.

Si Porter annulait sa commande, ce serait un autre coup dur pour Bombardier, qui a de la difficulté à vendre ses avions CSeries et qui n'a pas obtenu de nouvelles commandes depuis plus d'un an. Bombardier compte des engagements pour 603 avions CSeries, dont 243 commandes fermes, mais l'avion arrive avec deux années de retard et un dépassement de coûts de 2 milliards $ US.

Le gouvernement du Québec a accepté fin octobre de verser 1 milliard US à Bombardier pour l'aider à finaliser le développement des CSeries, en échange d'une participation à 49,5 % dans le projet. Bombardier espère maintenant un semblable coup de pouce du gouvernement fédéral.

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